Les paroles de la chanson
« Je veux une vie en forme d'arête »
Claude Vence
{Préambule parlé:}
- Jamais j’ai eu besoin d’un réveil-matin. J’ me lève toute seule quand sonnent les douze coups d’ midi. (Hé, hé, elle a souri...). Jamais j’ai eu très envie d’ sortir du lit pour aller ruiner ma santé à travailler. J’ vois pas pourquoi. J’ vois pas pourquoi l’on dit qu’il faut tâcher d’ gagner sa vie
Gagner sa vie pourquoi quand on l’a déjà?
- Ha!
- J’ sais pas si c’est si malin que l’on croit
- Vu, eh ben, le paradoxe du travail, c’est qu’on ne travaille, en fin de compte, que pour le supprimer. Et le temps perdu...
- C’est l’ temps pendant lequel on est à la merci des autres
- Eh oui! Et il est avéré que les imbéciles gagnent de l’argent aussi facilement que les gens intelligents. Et même plus puisqu’ils sont moins embarrassés par un tas de choses qui gênent les gens intelligents
- Ouais, l’argent n’ fait pas l’ bonheur de ceux qui n’en ont pas
- Hè, alors, il ne nous reste qu’à nous ruer sur cette masse terrible de documents qui pèsent de tout leur poids sur notre décision...
- De ne rien faire aujourd’hui!
- Hé, hé, oui, moi...
Je veux une vie en forme d’arête
Sur une assiette bleue
Et je veux une vie en forme de chose
Au fond d’un machin, toute seule, là!
Je veux une vie en forme de sable des mains
En forme de pain vert ou de cruche
En forme de savate molle
En forme de faridondaine
De ramoneur ou de lilas
De terre pleine de cailloux
De coiffeur sauvage ou d’édredon fou
Je veux une vie ne forme de toi
Oui, et je l’ai, mais ça n’ me suffit pas encore
Je ne suis jamais contente, non!
{Parlé:}
- Quand on n’a plus envie de rien, autant être gâteux
- Oh oui! Mais je contrôlerai mes appétits, tu sais, pour mieux m’en rendre compte et mieux les assouvir
- Jamais j’ai eu besoin d’un réveil-matin. J’ me lève toute seule quand sonnent les douze coups d’ midi. (Hé, hé, elle a souri...). Jamais j’ai eu très envie d’ sortir du lit pour aller ruiner ma santé à travailler. J’ vois pas pourquoi. J’ vois pas pourquoi l’on dit qu’il faut tâcher d’ gagner sa vie
Gagner sa vie pourquoi quand on l’a déjà?
- Ha!
- J’ sais pas si c’est si malin que l’on croit
- Vu, eh ben, le paradoxe du travail, c’est qu’on ne travaille, en fin de compte, que pour le supprimer. Et le temps perdu...
- C’est l’ temps pendant lequel on est à la merci des autres
- Eh oui! Et il est avéré que les imbéciles gagnent de l’argent aussi facilement que les gens intelligents. Et même plus puisqu’ils sont moins embarrassés par un tas de choses qui gênent les gens intelligents
- Ouais, l’argent n’ fait pas l’ bonheur de ceux qui n’en ont pas
- Hè, alors, il ne nous reste qu’à nous ruer sur cette masse terrible de documents qui pèsent de tout leur poids sur notre décision...
- De ne rien faire aujourd’hui!
- Hé, hé, oui, moi...
Je veux une vie en forme d’arête
Sur une assiette bleue
Et je veux une vie en forme de chose
Au fond d’un machin, toute seule, là!
Je veux une vie en forme de sable des mains
En forme de pain vert ou de cruche
En forme de savate molle
En forme de faridondaine
De ramoneur ou de lilas
De terre pleine de cailloux
De coiffeur sauvage ou d’édredon fou
Je veux une vie ne forme de toi
Oui, et je l’ai, mais ça n’ me suffit pas encore
Je ne suis jamais contente, non!
{Parlé:}
- Quand on n’a plus envie de rien, autant être gâteux
- Oh oui! Mais je contrôlerai mes appétits, tu sais, pour mieux m’en rendre compte et mieux les assouvir