Les paroles de la chanson
« Je t'aime »
Léo Ferré
Je t’aime
Quand y a la mer et puis les ch’vaux
Qui font des tours comme au ciné
Mais qu’ dans tes bras, c’est bien plus beau
Quand y a la mer et puis les ch’vaux
Quand la raison n’a plus raison
Et qu’ nos yeux jouent à s’ renverser
Et qu’on n’ sait plus qui est l’ patron
Quand la raison n’a plus raison
Quand on rat’rait la fin du monde
Et qu’on vendrait l’éternité
Pour cette éternelle seconde
Quand on rat’rait la fin du monde
Quand le diable nous voit pâlir
Quand y a plus moyen d’ dessiner
La fleur d’amour qui va s’ouvrir
Quand le diable nous voit pâlir
Quand la machine a démarré
Quand on n’ sait plus bien où l’on est
Et qu’on attend c’ qui va s’ passer
Je t’aime
Je t’aime pour ta voix, pour tes yeux sur la nuit
Pour ces cris que tu cries du fond des oreillers
Et pour ce mouvement de la mer, pour ta vie
Qui ressemble à la mer qui monte me noyer
Je t’aime pour ton ventre où je vais te chercher
Quand tu cherches des yeux la nuit qui se balance
A mon creux qui te creuse et d’où ma vie blessée
Coule comme un torrent dans le lit du silence
Je t’aime pour ta gueule ouverte sur la nuit
Quand ta sève montant comme du fond des ères
Bouillonne dans ton ventre et que je te maudis
D’être à la fois ma sœur, mon ange et ma Lumière
Quand y a la mer et puis les ch’vaux
Qui font des tours comme au ciné
Mais qu’ dans tes bras, c’est bien plus beau
Quand y a la mer et puis les ch’vaux
Quand la raison n’a plus raison
Et qu’ nos yeux jouent à s’ renverser
Et qu’on n’ sait plus qui est l’ patron
Quand la raison n’a plus raison
Quand on rat’rait la fin du monde
Et qu’on vendrait l’éternité
Pour cette éternelle seconde
Quand on rat’rait la fin du monde
Quand le diable nous voit pâlir
Quand y a plus moyen d’ dessiner
La fleur d’amour qui va s’ouvrir
Quand le diable nous voit pâlir
Quand la machine a démarré
Quand on n’ sait plus bien où l’on est
Et qu’on attend c’ qui va s’ passer
Je t’aime
Quand y a la mer et puis les ch’vaux
Qui font des tours comme au ciné
Mais qu’ dans tes bras, c’est bien plus beau
Quand y a la mer et puis les ch’vaux
Quand la raison n’a plus raison
Et qu’ nos yeux jouent à s’ renverser
Et qu’on n’ sait plus qui est l’ patron
Quand la raison n’a plus raison
Quand on rat’rait la fin du monde
Et qu’on vendrait l’éternité
Pour cette éternelle seconde
Quand on rat’rait la fin du monde
Quand le diable nous voit pâlir
Quand y a plus moyen d’ dessiner
La fleur d’amour qui va s’ouvrir
Quand le diable nous voit pâlir
Quand la machine a démarré
Quand on n’ sait plus bien où l’on est
Et qu’on attend c’ qui va s’ passer
Je t’aime
Je t’aime pour ta voix, pour tes yeux sur la nuit
Pour ces cris que tu cries du fond des oreillers
Et pour ce mouvement de la mer, pour ta vie
Qui ressemble à la mer qui monte me noyer
Je t’aime pour ton ventre où je vais te chercher
Quand tu cherches des yeux la nuit qui se balance
A mon creux qui te creuse et d’où ma vie blessée
Coule comme un torrent dans le lit du silence
Je t’aime pour ta gueule ouverte sur la nuit
Quand ta sève montant comme du fond des ères
Bouillonne dans ton ventre et que je te maudis
D’être à la fois ma sœur, mon ange et ma Lumière
Quand y a la mer et puis les ch’vaux
Qui font des tours comme au ciné
Mais qu’ dans tes bras, c’est bien plus beau
Quand y a la mer et puis les ch’vaux
Quand la raison n’a plus raison
Et qu’ nos yeux jouent à s’ renverser
Et qu’on n’ sait plus qui est l’ patron
Quand la raison n’a plus raison
Quand on rat’rait la fin du monde
Et qu’on vendrait l’éternité
Pour cette éternelle seconde
Quand on rat’rait la fin du monde
Quand le diable nous voit pâlir
Quand y a plus moyen d’ dessiner
La fleur d’amour qui va s’ouvrir
Quand le diable nous voit pâlir
Quand la machine a démarré
Quand on n’ sait plus bien où l’on est
Et qu’on attend c’ qui va s’ passer
Je t’aime