Les paroles de la chanson
« Je suis venu simplement (pour te dire bonjour) »
Adrien Lamy
Vous êtes en train de travailler
D’arrache-pied,
Vous n’ pouvez pas perdre un instant
On attend,
Lorsque arrive dans votre bureau,
L’air faraud,
Un vague camaro
Y n’ voit pas à votre nez pincé
Qu’ vous êtes pressé
Et il vous dit en s’asseyant,
C’est effrayant :
"Je suis venu simplement pour te dire bonjour
M’enquérir d’ la santé d’ la famille
Moi, ma fille, si gentille,
Vient d’être classée au concours
D’ la broderie au tambour
Je suis venu simplement pour te dire bonjour"
Et pendant qu’ vous piaffez,
Il demeure
Trois grandes heures
A faire des discours
Il est venu simplement pour vous dire bonjour
Vous êtes en vacances, dans un trou,
Loin de tout,
Pour pas être trop embêté
Tout l’été
Et vous avez pris pour cela une villa
Avec votre smala
Quand débarque un parent lointain,
Un beau matin
Et qui vous dit, d’un air joyeux :
"Ça va, mon vieux?
Je suis venu simplement pour te dire bonjour
J’ai amené avec moi ma famille
Mes deux filles, ma belle-fille,
Ma femme, ma tante de Strasbourg
Et son mari qu’est sourd
J’étais venu simplement pour te dire bonjour
Tant pis si l’ logement est un peu juste"
Ils s’incrustent pendant plus d’ quinze jours
Ils sont venus simplement pour vous dire bonjour
Vous êtes en voyage pour deux mois
A c’ qu’on croit
Mais vous rentrez par le bateau
Bien plus tôt
C’est une surprise d’amitié
Qu’ vous projetiez
Pour plaire à votre moitié,
Elle est au lit
Elle y a mis un d’ vos amis
Vous trouvez ça un peu hardi
Mais il vous dit :
"J’étais venu simplement pour te dire bonjour
Et tu vois, j’ m’occupe de ta famille,
J’ suis beau drille, la manille
Ça se joue à trois toujours
Tu peux jouer, c’est ton tour,
J’étais venu simplement pour te dire bonjour"
Mais votre main, soudain, s’en va toute seule
Sur la gueule
De ce pauvre amour
Qu’était venu simplement pour vous dire bonjour.
D’arrache-pied,
Vous n’ pouvez pas perdre un instant
On attend,
Lorsque arrive dans votre bureau,
L’air faraud,
Un vague camaro
Y n’ voit pas à votre nez pincé
Qu’ vous êtes pressé
Et il vous dit en s’asseyant,
C’est effrayant :
"Je suis venu simplement pour te dire bonjour
M’enquérir d’ la santé d’ la famille
Moi, ma fille, si gentille,
Vient d’être classée au concours
D’ la broderie au tambour
Je suis venu simplement pour te dire bonjour"
Et pendant qu’ vous piaffez,
Il demeure
Trois grandes heures
A faire des discours
Il est venu simplement pour vous dire bonjour
Vous êtes en vacances, dans un trou,
Loin de tout,
Pour pas être trop embêté
Tout l’été
Et vous avez pris pour cela une villa
Avec votre smala
Quand débarque un parent lointain,
Un beau matin
Et qui vous dit, d’un air joyeux :
"Ça va, mon vieux?
Je suis venu simplement pour te dire bonjour
J’ai amené avec moi ma famille
Mes deux filles, ma belle-fille,
Ma femme, ma tante de Strasbourg
Et son mari qu’est sourd
J’étais venu simplement pour te dire bonjour
Tant pis si l’ logement est un peu juste"
Ils s’incrustent pendant plus d’ quinze jours
Ils sont venus simplement pour vous dire bonjour
Vous êtes en voyage pour deux mois
A c’ qu’on croit
Mais vous rentrez par le bateau
Bien plus tôt
C’est une surprise d’amitié
Qu’ vous projetiez
Pour plaire à votre moitié,
Elle est au lit
Elle y a mis un d’ vos amis
Vous trouvez ça un peu hardi
Mais il vous dit :
"J’étais venu simplement pour te dire bonjour
Et tu vois, j’ m’occupe de ta famille,
J’ suis beau drille, la manille
Ça se joue à trois toujours
Tu peux jouer, c’est ton tour,
J’étais venu simplement pour te dire bonjour"
Mais votre main, soudain, s’en va toute seule
Sur la gueule
De ce pauvre amour
Qu’était venu simplement pour vous dire bonjour.