Les paroles de la chanson
« Je suis un nègre »
John William
J’ai quitté mes amis et ma Louisiane
Pour un lointain pays, adieu savane!
On m’appelle Mambo
De couleur est ma peau
Je suis un nègre
Je n’ai pas de métier et dans la ville
Je traîne mes longs pieds las et dociles
J’ai trouvé le métro
Mais pas de p’tit boulot
Je suis un nègre
Je n’ai plus mon vieux soleil
Je n’ai plus jamais sommeil
Mambo!
Je ne regarde pas les belles dames
Car je n’ai pas le droit d’avoir une âme
Mon cœur est pourtant bon
Mais voilà l’obsession
Je suis un nègre
Mais voici qu’on me sourit
On me remercie
J’ai sauvé un enfant blanc
Comme je suis content!
Depuis, je suis portier
On peut me voir au cabaret
Tous les soirs
J’ai des galons brodés sur ma casquette
Et des boutons dorés sur ma jaquette
Je suis très imposant
J’amuse les passants
Je suis un nègre
L’orchestre joue des chants de ma Louisiane
Que j’écoute, lointain, comme un profane
New York c’est bien joli
Mais j’ préfère mon pays
Je suis un nègre
J’entends le son des tam-tams
De la trompette qui clame
Sa joie
Mais un soir dans la rue, des mitraillettes
Crachant le feu, la mort, firent la fête
Ce n’était pas pour moi
Mais j’étais là, ben quoi!
J’étais un nègre
Je suis au Paradis avec les anges
C’est drôle en une nuit comme la vie change
En haut, je suis heureux
En bas, j’étais peureux
J’étais un nègre
J’ai retrouvé le soleil
J’ai retrouvé mon sommeil
Mambo!
Je n’ai plus de couleur, plus de visage
On n’ se retourne plus sur mon passage
Je suis l’ami du Ciel
Et du Père Éternel
Je suis une âme
Pour un lointain pays, adieu savane!
On m’appelle Mambo
De couleur est ma peau
Je suis un nègre
Je n’ai pas de métier et dans la ville
Je traîne mes longs pieds las et dociles
J’ai trouvé le métro
Mais pas de p’tit boulot
Je suis un nègre
Je n’ai plus mon vieux soleil
Je n’ai plus jamais sommeil
Mambo!
Je ne regarde pas les belles dames
Car je n’ai pas le droit d’avoir une âme
Mon cœur est pourtant bon
Mais voilà l’obsession
Je suis un nègre
Mais voici qu’on me sourit
On me remercie
J’ai sauvé un enfant blanc
Comme je suis content!
Depuis, je suis portier
On peut me voir au cabaret
Tous les soirs
J’ai des galons brodés sur ma casquette
Et des boutons dorés sur ma jaquette
Je suis très imposant
J’amuse les passants
Je suis un nègre
L’orchestre joue des chants de ma Louisiane
Que j’écoute, lointain, comme un profane
New York c’est bien joli
Mais j’ préfère mon pays
Je suis un nègre
J’entends le son des tam-tams
De la trompette qui clame
Sa joie
Mais un soir dans la rue, des mitraillettes
Crachant le feu, la mort, firent la fête
Ce n’était pas pour moi
Mais j’étais là, ben quoi!
J’étais un nègre
Je suis au Paradis avec les anges
C’est drôle en une nuit comme la vie change
En haut, je suis heureux
En bas, j’étais peureux
J’étais un nègre
J’ai retrouvé le soleil
J’ai retrouvé mon sommeil
Mambo!
Je n’ai plus de couleur, plus de visage
On n’ se retourne plus sur mon passage
Je suis l’ami du Ciel
Et du Père Éternel
Je suis une âme