Les paroles de la chanson
« Je suis sourde »
Paris Combo
Je suis sourde, je vie au pays des esgourdes
Lasses,
Lasse
Dans le silence où je me prélasse
Si tendrement, si calmement
A l’abri des redites
Je respire, on m’évite
C’est monotone
Ces mots
Ces mots
A mon oreille sensible, tous ces mots
Sonnent «Automne»
Tout’s les palabres
Tout’s les palabres en cascade
Silence, silence, silence!
Tout’s les discours
Les discours de chasse à courre
Silence, silence, silence!
Tous vos ratés, mmmm, non!
Tous vos dératés, mmm, non!
Vos sous-évalués, non plus, non!
Vos sous dévalués, oh non!
{Refrain:}
Car moi, il faut bien me comprendre
Qu’on me parle d’amour
Et je veux bien l’entendre
C’est comme ça
Mes oreilles se réveillent
Au cri d’amour, au cri d’amour
Des nénuphars, des nénuphars
Des nénuphars, car...
J’aimerais bien
Ne plus entendre le matin
Que tes mots
Tes mots si ronds d’émotion
Ta voix si douce
Je le sens, me pousse
A te tendre une oreille
Dans son simple appareil
Tes mots nomment
Tes mots
Tes mots
A mon oreille sensible
Tes mots te nomment «aimant»
Alors tous les faussaires
Les faussaires du glossaire
Silence, silence, silence!
Les érudits
Qui nous l’ont déjà dit
Silence, silence, silence!
Tous les bavards, mmm, non!
Ne sont jamais avares, mmm, non!
D’un joli point de vue
C’est tout vu
Car c’est le refus, mon ouïe dit NON!
{au Refrain}
Je suis sourde, je vie au pays des esgourdes
Lasses,
Lasse
Dans le silence où je me prélasse
Si tendrement
J’attend le moment
L’instant sans pareil
Où je prête une oreille...
Une oreille...
Pas à pas
Depuis longtemps, je n’sais pas
Où me mène le vent
Voilà pourquoi je n’suis pas
Ceux qui marchent devant
C’est le chemin le plus beau
Qui en a tenté plus d’un
Le mien se fait au sabot
Que je pose tous les matins
Au gré des embruns
Ce monsieur fait ce qu’il veut
Madame sait pas si elle doit
Un enfant qui ferait mieux
De grandir comme il le croit
Un cheminot sur des rails
Qui regarde passer les vaches
Une perle dans un sérail
Qui ne veut plus qu’on l’attache
Un antiquaire amoureux
Qui soudain se trouve trop vieux
Y’a déjà du mieux...
{Refrain:}
On verra
On verra si ça vaut pas
Le coup d’œil, là-bas
Là-bas, juste un peu plus bas
On verra, on verra
On voit bien que ça n’va pas
Non, non, les pas cadencéss
C’est pas comme ça qu’on va danser...
Depuis longtemps, je n’sais pas
Où mène le vent
Voilà pourquoi je n’suis pas
Ceux qui marchent devant
Certains semblent être poussés
Par de grands vents d’idéaux
D’autres sont restés à quai
Car ces pauvres matelots
N’ont pas le vent dans l’dos
Ce monsieur fait ce qu’il peut
Madame est sûre de son droit
Un enfant qui fait des envieux
Dès qu’il pose ses premiers pas
Un fakir, un prothésiste
Qui se trompent et qui insistent
Un éléphant blanc de blanc
Qui, comme il peut, se défent
Pour ses défenses aériennes
Ces deux, qu’il considère siennes
Faudrait lui laisser...
{au Refrain}
Depuis longtemps, je n’sais pas
Où mène le vent
Voilà pourquoi je n’suis pas
C’est le chemin le plus beau
Qui en a tenté plus d’un
Ce fameux sentier battu
Qu’on a battu comme des chiens
Mais pour tous, c’est pas à pas
A quatre pattes dans les broussailles
Qu’on fera des trouvailles...
Lasses,
Lasse
Dans le silence où je me prélasse
Si tendrement, si calmement
A l’abri des redites
Je respire, on m’évite
C’est monotone
Ces mots
Ces mots
A mon oreille sensible, tous ces mots
Sonnent «Automne»
Tout’s les palabres
Tout’s les palabres en cascade
Silence, silence, silence!
Tout’s les discours
Les discours de chasse à courre
Silence, silence, silence!
Tous vos ratés, mmmm, non!
Tous vos dératés, mmm, non!
Vos sous-évalués, non plus, non!
Vos sous dévalués, oh non!
{Refrain:}
Car moi, il faut bien me comprendre
Qu’on me parle d’amour
Et je veux bien l’entendre
C’est comme ça
Mes oreilles se réveillent
Au cri d’amour, au cri d’amour
Des nénuphars, des nénuphars
Des nénuphars, car...
J’aimerais bien
Ne plus entendre le matin
Que tes mots
Tes mots si ronds d’émotion
Ta voix si douce
Je le sens, me pousse
A te tendre une oreille
Dans son simple appareil
Tes mots nomment
Tes mots
Tes mots
A mon oreille sensible
Tes mots te nomment «aimant»
Alors tous les faussaires
Les faussaires du glossaire
Silence, silence, silence!
Les érudits
Qui nous l’ont déjà dit
Silence, silence, silence!
Tous les bavards, mmm, non!
Ne sont jamais avares, mmm, non!
D’un joli point de vue
C’est tout vu
Car c’est le refus, mon ouïe dit NON!
{au Refrain}
Je suis sourde, je vie au pays des esgourdes
Lasses,
Lasse
Dans le silence où je me prélasse
Si tendrement
J’attend le moment
L’instant sans pareil
Où je prête une oreille...
Une oreille...
Pas à pas
Depuis longtemps, je n’sais pas
Où me mène le vent
Voilà pourquoi je n’suis pas
Ceux qui marchent devant
C’est le chemin le plus beau
Qui en a tenté plus d’un
Le mien se fait au sabot
Que je pose tous les matins
Au gré des embruns
Ce monsieur fait ce qu’il veut
Madame sait pas si elle doit
Un enfant qui ferait mieux
De grandir comme il le croit
Un cheminot sur des rails
Qui regarde passer les vaches
Une perle dans un sérail
Qui ne veut plus qu’on l’attache
Un antiquaire amoureux
Qui soudain se trouve trop vieux
Y’a déjà du mieux...
{Refrain:}
On verra
On verra si ça vaut pas
Le coup d’œil, là-bas
Là-bas, juste un peu plus bas
On verra, on verra
On voit bien que ça n’va pas
Non, non, les pas cadencéss
C’est pas comme ça qu’on va danser...
Depuis longtemps, je n’sais pas
Où mène le vent
Voilà pourquoi je n’suis pas
Ceux qui marchent devant
Certains semblent être poussés
Par de grands vents d’idéaux
D’autres sont restés à quai
Car ces pauvres matelots
N’ont pas le vent dans l’dos
Ce monsieur fait ce qu’il peut
Madame est sûre de son droit
Un enfant qui fait des envieux
Dès qu’il pose ses premiers pas
Un fakir, un prothésiste
Qui se trompent et qui insistent
Un éléphant blanc de blanc
Qui, comme il peut, se défent
Pour ses défenses aériennes
Ces deux, qu’il considère siennes
Faudrait lui laisser...
{au Refrain}
Depuis longtemps, je n’sais pas
Où mène le vent
Voilà pourquoi je n’suis pas
C’est le chemin le plus beau
Qui en a tenté plus d’un
Ce fameux sentier battu
Qu’on a battu comme des chiens
Mais pour tous, c’est pas à pas
A quatre pattes dans les broussailles
Qu’on fera des trouvailles...