Les paroles de la chanson
« Je suis le passeur du printemps »
Louis Lynel
Margot, soyez la bienvenue;
Je n’avais personne à passer.
La brise enfin est revenue,
Nous pouvons dès lors traverser.
Appuyez-vous sur moi, ma blonde,
Nous en avons pour un instant,
Ne craignez point le flux de l’onde,
Tout ira bien, l’amour aidant.
{Refrain:}
Venez, Margot, dans ma nacelle,
Ma voile s’enfle au gré des vents,
Au gré des vents.
Fuyons tous deux, ma toute belle,
L’amour attend, l’amour attend,
L’amour appelle.
Je suis le passeur du printemps,
Du printemps.
J’ai cassé ma rame, mignonne,
Pour vous passer plus mollement.
Sur l’eau, ma barque s’abandonne,
Le vent souffle plus fortement.
Ciel, dit Margot, quelle imprudence!
Qu’avez-vous fait, Robert? J’ai peur!
Il me faut une récompense
Pour atterrir, dit le passeur.
{au Refrain}
Le canot, en pleine dérive,
S’en allait au gré du hasard.
On entendait, sur l’autre rive,
Comme un faible écho babillard.
De doux baisers de lèvres franches,
Le bruit charmant se répétait,
Puis, cachés tous deux sous les branches,
Dans un soupir, Robert disait :
{au Refrain}
Je n’avais personne à passer.
La brise enfin est revenue,
Nous pouvons dès lors traverser.
Appuyez-vous sur moi, ma blonde,
Nous en avons pour un instant,
Ne craignez point le flux de l’onde,
Tout ira bien, l’amour aidant.
{Refrain:}
Venez, Margot, dans ma nacelle,
Ma voile s’enfle au gré des vents,
Au gré des vents.
Fuyons tous deux, ma toute belle,
L’amour attend, l’amour attend,
L’amour appelle.
Je suis le passeur du printemps,
Du printemps.
J’ai cassé ma rame, mignonne,
Pour vous passer plus mollement.
Sur l’eau, ma barque s’abandonne,
Le vent souffle plus fortement.
Ciel, dit Margot, quelle imprudence!
Qu’avez-vous fait, Robert? J’ai peur!
Il me faut une récompense
Pour atterrir, dit le passeur.
{au Refrain}
Le canot, en pleine dérive,
S’en allait au gré du hasard.
On entendait, sur l’autre rive,
Comme un faible écho babillard.
De doux baisers de lèvres franches,
Le bruit charmant se répétait,
Puis, cachés tous deux sous les branches,
Dans un soupir, Robert disait :
{au Refrain}