Les paroles de la chanson
« Je suis de castelsarrasin »
Pierre Perret
Je suis de Castelsarrasin
Y a du tabac y a du raisin
C’est pas du Havane il s’en faut
Et le vin c’est pas du bordeaux
Mais les gens y sont accueillants
Et j’en connais de bien vaillants
Qui ne se payaient pas souvent
Le luxe d’avoir mal aux dents
Une seule fois en dix années
On est allés se promener
Durant quinze jours de beaux temps
Sur les plages de l’océan
Avec les matelas pneumatiques
La tente et les trucs à moustiques
La camionnette en pouvait plus
Mais on chantait comme des perdus
On plantait la toile n’importe ou
Dans les dunes de sable doux
On évitait les plages de riches
Qu’on appelait pas encore les beach’s
Dans les bois de pin résineux
On faisait bien attention au feu
On allait pas au restaurant
On mangeait le pâté de maman
Mon p’tit frère était bien mignon
Mais y piquait tous les brugnons
Au dessert pour se faire pardonner
Il chantait mes jeunes années
Au lieu de nous chasser de là
On nous offrait du ratafia
Pour remercier le proprio
Le soir je jouais du saxo
Je suis de Castelsarrasin
Et du patois je m’en souviens
Les paysans disaient le jeudi
" Bôou al mercat à Sarrasi "
Et l’été quand le soleil donne
J’allais me baigner à Garonne
Mémé disait Moun diou pitchou
Té bas nega fas attentiou
Moi sur mon vélo fou de joie
J’allais voir la petite Emma
Ses petits seins en presse-boutons
Qui me faisaient grosse impression
Ces êtres au cœur si bien bâti
Qui m’ont fait regarder la vie
Qu’ils tiraient à hue et à dia
S’appellent Maurice et Claudia
Y a du tabac y a du raisin
C’est pas du Havane il s’en faut
Et le vin c’est pas du bordeaux
Mais les gens y sont accueillants
Et j’en connais de bien vaillants
Qui ne se payaient pas souvent
Le luxe d’avoir mal aux dents
Une seule fois en dix années
On est allés se promener
Durant quinze jours de beaux temps
Sur les plages de l’océan
Avec les matelas pneumatiques
La tente et les trucs à moustiques
La camionnette en pouvait plus
Mais on chantait comme des perdus
On plantait la toile n’importe ou
Dans les dunes de sable doux
On évitait les plages de riches
Qu’on appelait pas encore les beach’s
Dans les bois de pin résineux
On faisait bien attention au feu
On allait pas au restaurant
On mangeait le pâté de maman
Mon p’tit frère était bien mignon
Mais y piquait tous les brugnons
Au dessert pour se faire pardonner
Il chantait mes jeunes années
Au lieu de nous chasser de là
On nous offrait du ratafia
Pour remercier le proprio
Le soir je jouais du saxo
Je suis de Castelsarrasin
Et du patois je m’en souviens
Les paysans disaient le jeudi
" Bôou al mercat à Sarrasi "
Et l’été quand le soleil donne
J’allais me baigner à Garonne
Mémé disait Moun diou pitchou
Té bas nega fas attentiou
Moi sur mon vélo fou de joie
J’allais voir la petite Emma
Ses petits seins en presse-boutons
Qui me faisaient grosse impression
Ces êtres au cœur si bien bâti
Qui m’ont fait regarder la vie
Qu’ils tiraient à hue et à dia
S’appellent Maurice et Claudia