Les paroles de la chanson
« Je sais ton prénom »
Francesca Solleville
Si demain, à Venise, j’oubliais ton prénom
Quelques copeaux de mer derrière le Danieli
Si le vaporetto était couleur carton
Et le palais des Doges repeint en vert-de-gris
J’aurais perdu la tête
Et toutes mes chansons
Si les roses sombraient dans un herbier jauni
Entre une fleur de tilleul et un thé sans citron
Que mes souvenirs aux murs poussent les photographies
Ailes de papillons piqués sur un bouchon
J’aurais perdu la tête
Et toutes mes chansons
Si j’arrache, demain, la seule page d’un livre
Si je lis Sulitzer, oubliant Aragon
Si le fleuve en furie chavire le Bateau ivre
Coulant mes Elzévir, noyant le Garamond
J’aurais perdu la tête
Et toutes mes chansons
Et si, demain, je blesse un géant au cœur noble
Un timide généreux, un gamin en jachère
Si je solde une rime en chutant sur Grenoble
Disant "Haute-Savoie", ne sachant plus l’Isère
J’aurais perdu la tête
Et toutes mes chansons
Aujourd’hui, tes deux mains se posent dans les miennes
Et depuis mes persiennes, je te vois tout au fond
Ces amours, pour demain, sont celles qui me retiennent
Je sais très bien Venise et tes mille prénoms
J’ai ta tête à l’épaule
Et toutes mes chansons
Deux mains dedans les miennes
Et je sais ton prénom
Quelques copeaux de mer derrière le Danieli
Si le vaporetto était couleur carton
Et le palais des Doges repeint en vert-de-gris
J’aurais perdu la tête
Et toutes mes chansons
Si les roses sombraient dans un herbier jauni
Entre une fleur de tilleul et un thé sans citron
Que mes souvenirs aux murs poussent les photographies
Ailes de papillons piqués sur un bouchon
J’aurais perdu la tête
Et toutes mes chansons
Si j’arrache, demain, la seule page d’un livre
Si je lis Sulitzer, oubliant Aragon
Si le fleuve en furie chavire le Bateau ivre
Coulant mes Elzévir, noyant le Garamond
J’aurais perdu la tête
Et toutes mes chansons
Et si, demain, je blesse un géant au cœur noble
Un timide généreux, un gamin en jachère
Si je solde une rime en chutant sur Grenoble
Disant "Haute-Savoie", ne sachant plus l’Isère
J’aurais perdu la tête
Et toutes mes chansons
Aujourd’hui, tes deux mains se posent dans les miennes
Et depuis mes persiennes, je te vois tout au fond
Ces amours, pour demain, sont celles qui me retiennent
Je sais très bien Venise et tes mille prénoms
J’ai ta tête à l’épaule
Et toutes mes chansons
Deux mains dedans les miennes
Et je sais ton prénom
