Les paroles de la chanson
« Je ris de vos importances »
Serge Utgé-Royo
Vous qui vous croyez mes représentants
Pauvres mercenaires, pauvres présidents
Vous parlez sans cesse d’un air important
Et faites sourire les petites gens
Députés sans peuple, marquis de région
Renards en costumes, seigneurs de canton
Petite planète de méchants larrons
Qui dansent la danse des chiens en carton
{Refrain:}
Vous êtes du papier, d’énormes lampions
De fausses promesses, de vraies déceptions
Des culs de bonbonnes, de tristes glaçons
De longues semaines, des fins de saisons
Le luxe du pauvre sans toit ni papiers
Est de vous maudire lorsque vous passez
Vous roulez carrosse et vitres fermées
Sortez de vos terres et marchez à pied
Quand les mains se tendent, vous gloussez d’émoi
Vous faites l’aumône aux pays d’en bas
Quand le peuple gronde, vous criez d’effroi
Et calmez vos plaintes avec du soldat
{au Refrain}
Vous dont la parure tient lieu de talent
Jouez la grenouille dans vos parlements
Mais la lune est belle malgré les serments
Et vos ritournelles s’en vont dans le vent
Nos musiques tanguent pour vous contredire
Et dans nos ballades chante l’avenir
Permettez mes princes que je me retire
La vie est trop courte pour vous applaudir
{ad lib:}
Je ris, je ris, de vos importances, de vos importances
Je ris, je ris, de vos importances
Pauvres mercenaires, pauvres présidents
Vous parlez sans cesse d’un air important
Et faites sourire les petites gens
Députés sans peuple, marquis de région
Renards en costumes, seigneurs de canton
Petite planète de méchants larrons
Qui dansent la danse des chiens en carton
{Refrain:}
Vous êtes du papier, d’énormes lampions
De fausses promesses, de vraies déceptions
Des culs de bonbonnes, de tristes glaçons
De longues semaines, des fins de saisons
Le luxe du pauvre sans toit ni papiers
Est de vous maudire lorsque vous passez
Vous roulez carrosse et vitres fermées
Sortez de vos terres et marchez à pied
Quand les mains se tendent, vous gloussez d’émoi
Vous faites l’aumône aux pays d’en bas
Quand le peuple gronde, vous criez d’effroi
Et calmez vos plaintes avec du soldat
{au Refrain}
Vous dont la parure tient lieu de talent
Jouez la grenouille dans vos parlements
Mais la lune est belle malgré les serments
Et vos ritournelles s’en vont dans le vent
Nos musiques tanguent pour vous contredire
Et dans nos ballades chante l’avenir
Permettez mes princes que je me retire
La vie est trop courte pour vous applaudir
{ad lib:}
Je ris, je ris, de vos importances, de vos importances
Je ris, je ris, de vos importances