Les paroles de la chanson
« Je rêvais d'hommes frères »
Michel Bühler
Je rêvais d’hommes frères
Et j’avais quoi? Vingt ans?
La démarche légère
Et le cœur palpitant
J’avais le regard clair
D’un qui s’en va confiant
C’est sûr que l’allais faire
Bien mieux que ceux d’avant
La famine ou la guerre
C’est chose qui dépend
De décisions premières
Et du choix des vivants
La raison, la lumière
Guidaient mes pas d’enfant
Qui allait mettre à terre
Tous les trop vieux tourments
Maintenant que l’hiver
Et ses nuages blancs
Et ses arbres austères
Se pointent à mon tournant
Maintenant qu’il s’avère
Que j’ai fait largement
A bord de la galère
La moitié de mon temps
Sans faire d’inventaire
Sans jouer le bilan
Je regarde en arrière
Quelquefois, rarement
Que d’amis, de compères
Que de rires et de chants
Que d’envie d’autres mers
Que de soleils brûlants
Comme jadis et naguère
J’habite obstinément
Un lieu où le vulgaire
Se mêle aux bonnes gens
Un pays de contraire
Frileux et désolant
Fermé dans ses frontières
Et qui est mien pourtant
Lorsque me désespère
Son brunissant présent
Je prends en solitaire
Le sentier montant
Là-haut, face au mystère
Venant du firmament
J’écoute l’univers
Et je salue le vent
Faudrait une manière
De remerciement
Pour l’amour qui éclaire
Intérieurement
La maison tout entière
Depuis bien des printemps
Pour tes yeux bruns ou verts
Ça dépend du moment
Pour ta chanson d’hier
Dans le soleil levant
Pour l’heure où tes paupières
Se ferment doucement
Pour la vie que l’on gère
Comme on peut, bien souvent
Pour la vie qu’on espère
Pour la vie simplement
On apporte sa pierre
Dessus le bâtiment
La pauvre primevère
Naît à chaque printemps
Etais-je une poussière
Ou bien un diamant?
Qui fixe le critère?
Qui rend le jugement?
J’avais l’âme sincère
Et mon petit talent
Est-ce qu’on exagère
A vouloir le beau temps?
Suivais-je une chimère?
Suis-je trop innocent?
Je rêvais d’hommes frères
J’en rêve follement
Et j’avais quoi? Vingt ans?
La démarche légère
Et le cœur palpitant
J’avais le regard clair
D’un qui s’en va confiant
C’est sûr que l’allais faire
Bien mieux que ceux d’avant
La famine ou la guerre
C’est chose qui dépend
De décisions premières
Et du choix des vivants
La raison, la lumière
Guidaient mes pas d’enfant
Qui allait mettre à terre
Tous les trop vieux tourments
Maintenant que l’hiver
Et ses nuages blancs
Et ses arbres austères
Se pointent à mon tournant
Maintenant qu’il s’avère
Que j’ai fait largement
A bord de la galère
La moitié de mon temps
Sans faire d’inventaire
Sans jouer le bilan
Je regarde en arrière
Quelquefois, rarement
Que d’amis, de compères
Que de rires et de chants
Que d’envie d’autres mers
Que de soleils brûlants
Comme jadis et naguère
J’habite obstinément
Un lieu où le vulgaire
Se mêle aux bonnes gens
Un pays de contraire
Frileux et désolant
Fermé dans ses frontières
Et qui est mien pourtant
Lorsque me désespère
Son brunissant présent
Je prends en solitaire
Le sentier montant
Là-haut, face au mystère
Venant du firmament
J’écoute l’univers
Et je salue le vent
Faudrait une manière
De remerciement
Pour l’amour qui éclaire
Intérieurement
La maison tout entière
Depuis bien des printemps
Pour tes yeux bruns ou verts
Ça dépend du moment
Pour ta chanson d’hier
Dans le soleil levant
Pour l’heure où tes paupières
Se ferment doucement
Pour la vie que l’on gère
Comme on peut, bien souvent
Pour la vie qu’on espère
Pour la vie simplement
On apporte sa pierre
Dessus le bâtiment
La pauvre primevère
Naît à chaque printemps
Etais-je une poussière
Ou bien un diamant?
Qui fixe le critère?
Qui rend le jugement?
J’avais l’âme sincère
Et mon petit talent
Est-ce qu’on exagère
A vouloir le beau temps?
Suivais-je une chimère?
Suis-je trop innocent?
Je rêvais d’hommes frères
J’en rêve follement