Les paroles de la chanson
« Je peux pas travailler »
Henri Salvador
Aïe aïe aïe...
Quelle bonne femme, mais quelle bonne femme j’ai été épouser là! Enfin!
Attention, la voilà qui arrive, la voilà qui arrive. Houp là!
Tu m’engueules sans arrêter parce qu’on n’ a pas d’argent
Et qu’on ne peut rien acheter pour nourrir tes parents
Mais je n’ peux pas travailler debout
Parce que ça me fait mal aux genoux
Je n’ peux pas travailler assis
Ça me fait mal au coccyx
Ah, je suis très mal foutu, mon vieux, aïe aïe aïe...
Oh, ça va pas du tout
Aujourd’hui, le directeur des Galeries Lafleur
M’a offert une situation de garçon d’ascenseur
Mais je n’ peux pas descendre et monter
J’ai le foie qui va s’ décrocher
Je n’ peux pas travailler en boîte
J’ai les poumons comme de l’ouate
Ouf! Je souffre, mon vieux, je souffre... ouille aïe aïe...
La voisine m’a proposé de laver ses carreaux
Et elle m’a apporté un énorme escabeau
Mais je n’ peux pas travailler en l’air
J’ai l’ vertige, j’ peux me foutre par terre
Je pourrais travailler couché
Mais personne veut m’embaucher
Hé hé, ils ont bien raison, mon vieux
Je suis trop mal foutu, hé hé
Enfin, je continue
Onésime, qui tient l’orchestre au dancing du carrefour
M’a demandé d’entrer chez lui pour jouer du tambour
Mais je peux pas travailler dans l’ bruit
Ça me donne des tas d’ maladies
Je peux pas travailler des bras
J’ai l’épaule qui n’ tourne pas
Aîe aïe aïe... Je pourrais même pas faire une mayonnaise
Alors, tu penses, jouer du tambour! Ha ha
Enfin, je continue
Monsieur Jean, le commerçant qui a des plantations
Me dit "Jules, viens donc chez nous, faut cueillir le coton"
Mais je peux pas travailler penché
Ma colonne veut pas se plier
Je peux pas travailler courbé
J’ai les doigts d’ pieds recourbés
À propos, on peut pas dire que tu as trouvé chaussure à ton pied, toi
Ha ha ha...
Enfin, je continue
La Julie, ma belle copine qui bosse à l’extérieur
Me suggère de m’occuper de son p’tit intérieur
Chouette! J’ vais pouvoir travailler couché
J’ai fini par m’ faire embaucher
Mais j’ vois pas pourquoi t’es fâchée
Tes parents pourront bouffer
Alors, toi alors. Qu’est-ce que c’est qu’ cette bonne femme-là, mon vieux!
Ah, une vraie calamité
Enfin, j’étais là bien tranquille, célibataire, je rigolais avec les copains
Et puis, hop, me voilà embarqué avec cette bonne femme qui n’arrête pas de m’embêter
Mais, je vais te casser la figure, moi...
Quelle bonne femme, mais quelle bonne femme j’ai été épouser là! Enfin!
Attention, la voilà qui arrive, la voilà qui arrive. Houp là!
Tu m’engueules sans arrêter parce qu’on n’ a pas d’argent
Et qu’on ne peut rien acheter pour nourrir tes parents
Mais je n’ peux pas travailler debout
Parce que ça me fait mal aux genoux
Je n’ peux pas travailler assis
Ça me fait mal au coccyx
Ah, je suis très mal foutu, mon vieux, aïe aïe aïe...
Oh, ça va pas du tout
Aujourd’hui, le directeur des Galeries Lafleur
M’a offert une situation de garçon d’ascenseur
Mais je n’ peux pas descendre et monter
J’ai le foie qui va s’ décrocher
Je n’ peux pas travailler en boîte
J’ai les poumons comme de l’ouate
Ouf! Je souffre, mon vieux, je souffre... ouille aïe aïe...
La voisine m’a proposé de laver ses carreaux
Et elle m’a apporté un énorme escabeau
Mais je n’ peux pas travailler en l’air
J’ai l’ vertige, j’ peux me foutre par terre
Je pourrais travailler couché
Mais personne veut m’embaucher
Hé hé, ils ont bien raison, mon vieux
Je suis trop mal foutu, hé hé
Enfin, je continue
Onésime, qui tient l’orchestre au dancing du carrefour
M’a demandé d’entrer chez lui pour jouer du tambour
Mais je peux pas travailler dans l’ bruit
Ça me donne des tas d’ maladies
Je peux pas travailler des bras
J’ai l’épaule qui n’ tourne pas
Aîe aïe aïe... Je pourrais même pas faire une mayonnaise
Alors, tu penses, jouer du tambour! Ha ha
Enfin, je continue
Monsieur Jean, le commerçant qui a des plantations
Me dit "Jules, viens donc chez nous, faut cueillir le coton"
Mais je peux pas travailler penché
Ma colonne veut pas se plier
Je peux pas travailler courbé
J’ai les doigts d’ pieds recourbés
À propos, on peut pas dire que tu as trouvé chaussure à ton pied, toi
Ha ha ha...
Enfin, je continue
La Julie, ma belle copine qui bosse à l’extérieur
Me suggère de m’occuper de son p’tit intérieur
Chouette! J’ vais pouvoir travailler couché
J’ai fini par m’ faire embaucher
Mais j’ vois pas pourquoi t’es fâchée
Tes parents pourront bouffer
Alors, toi alors. Qu’est-ce que c’est qu’ cette bonne femme-là, mon vieux!
Ah, une vraie calamité
Enfin, j’étais là bien tranquille, célibataire, je rigolais avec les copains
Et puis, hop, me voilà embarqué avec cette bonne femme qui n’arrête pas de m’embêter
Mais, je vais te casser la figure, moi...