Les paroles de la chanson
« Je n' te suivrai pas »
Évelyne Gallet
J’ te suivrai pas dans la chaumière
Que tu m’as montrée en photo
Plantée au bord de la rivière
Le long d’une allée de bouleaux
On voit des enfants qui rigolent
Un couple de parents très beaux
Mais y a écrit sous la photo
"Emprunt du Crédit Agricole"
J’ te suivrai pas dans la lumière
Que tu m’as montrée en photo
Et dont le faux soleil éclaire
Les faux sourires conjugaux
Va, je n’ai rien d’une bergère
Et si tu es prince charmant
Va-t-en faire beaucoup d’enfants
Aux malheureuses qui t’espèrent
J’ te suivrai pas jusqu’à l’église
Où, pour faire plaisir aux parents,
Bien des amoureux se déguisent
En héros de photos-romans
Derrière les pages du magazine
On a oublié d’imprimer
Le chagrin des femmes au foyer
Et les odeurs de la cuisine
J’ te suivrai pas jusqu’en Espagne
Où, dans un château bien meublé,
L’écureuil de la Caisse d’Épargne
Crève en regardant la télé
Il nous faut garder le cœur souple
Pour éviter la leucémie
Dont les pâles lueurs d’ennui
Flottent dans les yeux des vieux couples
J’ te suivrai pas dans la légende
Qui parle de fidélité
Mon amoureux, je te demande
D’être infidèle et de m’aimer
Que jamais à nos doigts ne brille
L’anneau d’or des lunes de miel
Qui empoisonne les abeilles
Dont le cœur se recroqueville
J’ te suivrai pas dans la chaumière
Que tu m’as montrée en photo
Plantée au bord de la rivière
Le long d’une allée de bouleaux
Prends ma main si je te la donne
Laisse-moi tendre l’autre main
À mes compagnons de demain
La vie sera moins monotone {x2}
Que tu m’as montrée en photo
Plantée au bord de la rivière
Le long d’une allée de bouleaux
On voit des enfants qui rigolent
Un couple de parents très beaux
Mais y a écrit sous la photo
"Emprunt du Crédit Agricole"
J’ te suivrai pas dans la lumière
Que tu m’as montrée en photo
Et dont le faux soleil éclaire
Les faux sourires conjugaux
Va, je n’ai rien d’une bergère
Et si tu es prince charmant
Va-t-en faire beaucoup d’enfants
Aux malheureuses qui t’espèrent
J’ te suivrai pas jusqu’à l’église
Où, pour faire plaisir aux parents,
Bien des amoureux se déguisent
En héros de photos-romans
Derrière les pages du magazine
On a oublié d’imprimer
Le chagrin des femmes au foyer
Et les odeurs de la cuisine
J’ te suivrai pas jusqu’en Espagne
Où, dans un château bien meublé,
L’écureuil de la Caisse d’Épargne
Crève en regardant la télé
Il nous faut garder le cœur souple
Pour éviter la leucémie
Dont les pâles lueurs d’ennui
Flottent dans les yeux des vieux couples
J’ te suivrai pas dans la légende
Qui parle de fidélité
Mon amoureux, je te demande
D’être infidèle et de m’aimer
Que jamais à nos doigts ne brille
L’anneau d’or des lunes de miel
Qui empoisonne les abeilles
Dont le cœur se recroqueville
J’ te suivrai pas dans la chaumière
Que tu m’as montrée en photo
Plantée au bord de la rivière
Le long d’une allée de bouleaux
Prends ma main si je te la donne
Laisse-moi tendre l’autre main
À mes compagnons de demain
La vie sera moins monotone {x2}