Les paroles de la chanson
« Je n'ai jamais franchi… »
Michèle Bernard
Je n’ai jamais franchi nos paisibles villages
Et cependant mon front est avide d’orages
Seigneur, Seigneur mon Dieu, livre mon aile au vent
Ou bien rends-moi semblable aux paisibles enfants
Que nulle voix n’appelle, au soir, dans les nuages
Comme au seuil du désert l’horizon est immense!
Enfant où t’en vas-tu, par ce sentier nouveau?
Vers l’inconnu là-bas! Quelle est ton espérance?
Où je vais? Je ne sais! Où l’horizon est beau {x2}
Une fanfare sonne, étrange, sombre et fière
Et bien d’autres y vont que je retrouverai
Écoutez, on entend des pas lourds sur la terre
C’est une étape humaine : avec ceux-là j’irai
J’aime l’ombre du clos tout plein de folles herbes
Où dans les nuits d’hiver les loups viennent hurlant
Par les brèches du mur; l’été, les lourdes gerbes
Et dans les chênes verts les rafales du vent {x2}
Je n’ai jamais franchi nos paisibles villages
Et cependant mon front est avide d’orages
Seigneur, Seigneur mon Dieu, livre mon aile au vent
Ou bien rends-moi semblable aux paisibles enfants
Que nulle voix n’appelle, au soir, dans les nuages
(Va t’en dormir dans le cimetière, petiote
Petiote qui n’a pas de père)
Et cependant mon front est avide d’orages
Seigneur, Seigneur mon Dieu, livre mon aile au vent
Ou bien rends-moi semblable aux paisibles enfants
Que nulle voix n’appelle, au soir, dans les nuages
Comme au seuil du désert l’horizon est immense!
Enfant où t’en vas-tu, par ce sentier nouveau?
Vers l’inconnu là-bas! Quelle est ton espérance?
Où je vais? Je ne sais! Où l’horizon est beau {x2}
Une fanfare sonne, étrange, sombre et fière
Et bien d’autres y vont que je retrouverai
Écoutez, on entend des pas lourds sur la terre
C’est une étape humaine : avec ceux-là j’irai
J’aime l’ombre du clos tout plein de folles herbes
Où dans les nuits d’hiver les loups viennent hurlant
Par les brèches du mur; l’été, les lourdes gerbes
Et dans les chênes verts les rafales du vent {x2}
Je n’ai jamais franchi nos paisibles villages
Et cependant mon front est avide d’orages
Seigneur, Seigneur mon Dieu, livre mon aile au vent
Ou bien rends-moi semblable aux paisibles enfants
Que nulle voix n’appelle, au soir, dans les nuages
(Va t’en dormir dans le cimetière, petiote
Petiote qui n’a pas de père)