Les paroles de la chanson
« Je me souviens »
Georges Chelon
Je me souviens c’était un jour
Où le soleil sur notre amour
Traînait sa flemme
Et nous traînions la nôtre aussi
En écoutant chanter le bruit
D’une fontaine
Moi j’avais ta main dans ma main
Et toi du soleil plein les yeux
Tout était clair tout était bleu
Et l’on ne demandait pas mieux
Que dans le ciel de nos vingt ans
Le grand soleil prenne son temps
J’entends encore le vieux refrain
Que grelottait dans le lointain
Une guitare
Et de la vieille endimanchée
Toute ridée toute voilée
Vêtue de moire
Qui nous a dit en nous croisant
Prenez bien garde les enfants
Que vos deux mains ne se détachent
L’amour est une lourde tâche
Et le soleil de vos vingt ans
Devra vieillir en la portant
On a bien ri et l’on a dit
Tout ça ce ne sont que des mots
D’une vieille au bord du tombeau
Cela ne nous regarde pas
Notre amour toujours brûlera
Il s’est éteint comme s’éteint
Le grand soleil dans le matin
D’un ciel d’orage
Notre coin bleu n’est plus qu’un jeu
Qui dans nos yeux
Flotte parfois comme un mirage
Nos mains furent-elles trop fragiles
Ou notre amour bien trop facile
A trop y croire on a pensé
Que les nuages s’en iraient
A ne rien faire on a lâché
Ce que l’on croyait posséder
Il n’y a pas à dire elle doit bien rire
La vieille qui dort dans son tombeau
Et qui nous regarde de haut
Mais puisque nous on est en bas
Cela ne l’intéresse pas
Où le soleil sur notre amour
Traînait sa flemme
Et nous traînions la nôtre aussi
En écoutant chanter le bruit
D’une fontaine
Moi j’avais ta main dans ma main
Et toi du soleil plein les yeux
Tout était clair tout était bleu
Et l’on ne demandait pas mieux
Que dans le ciel de nos vingt ans
Le grand soleil prenne son temps
J’entends encore le vieux refrain
Que grelottait dans le lointain
Une guitare
Et de la vieille endimanchée
Toute ridée toute voilée
Vêtue de moire
Qui nous a dit en nous croisant
Prenez bien garde les enfants
Que vos deux mains ne se détachent
L’amour est une lourde tâche
Et le soleil de vos vingt ans
Devra vieillir en la portant
On a bien ri et l’on a dit
Tout ça ce ne sont que des mots
D’une vieille au bord du tombeau
Cela ne nous regarde pas
Notre amour toujours brûlera
Il s’est éteint comme s’éteint
Le grand soleil dans le matin
D’un ciel d’orage
Notre coin bleu n’est plus qu’un jeu
Qui dans nos yeux
Flotte parfois comme un mirage
Nos mains furent-elles trop fragiles
Ou notre amour bien trop facile
A trop y croire on a pensé
Que les nuages s’en iraient
A ne rien faire on a lâché
Ce que l’on croyait posséder
Il n’y a pas à dire elle doit bien rire
La vieille qui dort dans son tombeau
Et qui nous regarde de haut
Mais puisque nous on est en bas
Cela ne l’intéresse pas