Les paroles de la chanson
« Je m'en vais léger »
Romain Didier
Au fond de mon jardin secret, j’ai mis
Ce qui en moi, comme un regret, gémit
J’y ai rangé tous les râteaux qu’j’ai pris
De ceux qu’on s’ramasse aussitôt épris
Et je nourris dans leur clapier
Tous les lapins qu’on m’a posés
Au fond de mon jardin secret, je cache
Tout de que j’ai pu ramasser comme bâches
Les doigts dans l’œil et les blessures d’orgueil
Et de l’absence, la morsure, le deuil
Tous les trottoirs que j’ai mangés
Tous les murs que j’ai rasés
Je m’en vais léger, la la la la la {x2}
J’ai mis les pelles que j’ai roulées l’été
A côté des bateaux qu’on m’a montés
Toutes les couleuvres que j’ai avalées
Mes plus beaux chefs d’œuvre inachevés
Le temps perdu que j’ai vendu
Les trains ratés, ceux que j’ai eus
Au fond de mon jardin secret, je case
Dans un grand cahier et en quelques phrases
Le journal d’une vie ordinaire qui passe
Les p’tits malheurs d’hier qui laissent des traces
Mes jeux d’échecs, mes tasses bues
Je n’en parlerai plus
Je m’en vais léger, la la la la la {x2}
Au fond de mon jardin secret, j’ai mis
Ce qui en moi, comme un regret, gémit
Le journal d’une vie ordinaire qui passe
Les p’tits malheurs d’hier qui laissent des traces
Mes jeux d’échecs, mes tasses bues
Je n’en parlerai plus
Ce qui en moi, comme un regret, gémit
J’y ai rangé tous les râteaux qu’j’ai pris
De ceux qu’on s’ramasse aussitôt épris
Et je nourris dans leur clapier
Tous les lapins qu’on m’a posés
Au fond de mon jardin secret, je cache
Tout de que j’ai pu ramasser comme bâches
Les doigts dans l’œil et les blessures d’orgueil
Et de l’absence, la morsure, le deuil
Tous les trottoirs que j’ai mangés
Tous les murs que j’ai rasés
Je m’en vais léger, la la la la la {x2}
J’ai mis les pelles que j’ai roulées l’été
A côté des bateaux qu’on m’a montés
Toutes les couleuvres que j’ai avalées
Mes plus beaux chefs d’œuvre inachevés
Le temps perdu que j’ai vendu
Les trains ratés, ceux que j’ai eus
Au fond de mon jardin secret, je case
Dans un grand cahier et en quelques phrases
Le journal d’une vie ordinaire qui passe
Les p’tits malheurs d’hier qui laissent des traces
Mes jeux d’échecs, mes tasses bues
Je n’en parlerai plus
Je m’en vais léger, la la la la la {x2}
Au fond de mon jardin secret, j’ai mis
Ce qui en moi, comme un regret, gémit
Le journal d’une vie ordinaire qui passe
Les p’tits malheurs d’hier qui laissent des traces
Mes jeux d’échecs, mes tasses bues
Je n’en parlerai plus