Les paroles de la chanson
« Jaloux de tout »
Benjamin Biolay
Je savais bien, bébé, que c’était pas simple
Que j’étais couard, c’est vrai, et plein d’absinthe
Qu’il était tard, je sais, quand vint ta plainte
Mais qu’à moi, comparée, t’étais une sainte
Je savais bien, bébé, que t’étais trop belle
Lorsque tu t’effeuillais dans la nuit pâle
Jaloux du moindre pédé, du moindre cheval
Que tu montais, bébé, j’avais trop mal
Kétamine et cachets de Gardénal
Je te mens pas, bébé, je te trouvais sale
J’étais noué, j’avais un goût de sel
Le bonheur s’use, c’est vrai, dès qu’on l’appelle
Je savais bien, bébé, que tu étais d’équerre
Et de la tête aux pieds, Black & Decker
Tu avais la flamme sacrée et des Converse
Tu étais ma femme rêvée, ma fille de Perse
J’avais sans doute trop d’amour en moi
Tu étais sans doute beaucoup trop belle pour moi
J’étais jaloux de tout
Jaloux de tout
Je savais bien, bébé, que tu étais fatale
Que tu allais déclencher l’assaut final
J’aurais dû m’épancher, passer à table
Mais j’étais dépassé et lamentable
J’ai rien compris, bébé, j’ai vu le mal
Partout, de tous côtés, lu ton journal
Partout j’avais des points de côté, des sueurs froides
Sitôt qu’un étranger semblait affable
Je me sentais laid, ouais, et incurable
Que je sois sobre, grisé, cuit comme une râble
Et j’étais comme froissé et comme maussade
Sitôt que tu parlais aux autres à table
Je savais bien, bébé, que c’était la guerre
Tu devais moins m’aimer, moins que naguère
Tu étais la plus belle des filles de la Terre
Tu oublieras mes baisers, mais pas l’enfer
J’avais sans doute trop d’amour en moi
Tu étais sans doute beaucoup trop belle pour moi
J’étais jaloux de tout, jaloux de tout
Jaloux de tout, j’étais jaloux de tout
Tu disais souvent "Je vais te perdre un jour"
Je répondais tout le temps "Tu dis n’importe quoi, comme toujours!"
Tu disais parfois "Tu dis que du vent"
Je répondais toujours "Tu dis n’importe quoi, comme souvent!"
Avant
Avant
Tu disais aussi "Tu vas t’en aller"
Je répondais "Jamais"
Toi, tu ne m’en voulais jamais
Puis tu disais "Mon grand, mon grand
Refais-moi l’amour"
Je répondais jamais vraiment
Mais on refaisait l’amour souvent
Avant
Je savais bien, bébé, que c’était morose
Qu’on avait sous le pied comme une rose
Qu’on faisait moins, c’est vrai, la chose
Que j’avais tant laissé des ecchymoses
Tu auras compris, bébé, que je m’en veux
Qu’en plus de tout gâcher, j’ai donné peu
J’avais un pull rayé Hedi Slimane
Tu étais ma vie rêvée, ma première dame
Mais j’étais jaloux de tout
Jaloux de tout, jaloux de tout
J’étais jaloux de tout
J’avais sans doute trop d’amour en moi
Que j’étais couard, c’est vrai, et plein d’absinthe
Qu’il était tard, je sais, quand vint ta plainte
Mais qu’à moi, comparée, t’étais une sainte
Je savais bien, bébé, que t’étais trop belle
Lorsque tu t’effeuillais dans la nuit pâle
Jaloux du moindre pédé, du moindre cheval
Que tu montais, bébé, j’avais trop mal
Kétamine et cachets de Gardénal
Je te mens pas, bébé, je te trouvais sale
J’étais noué, j’avais un goût de sel
Le bonheur s’use, c’est vrai, dès qu’on l’appelle
Je savais bien, bébé, que tu étais d’équerre
Et de la tête aux pieds, Black & Decker
Tu avais la flamme sacrée et des Converse
Tu étais ma femme rêvée, ma fille de Perse
J’avais sans doute trop d’amour en moi
Tu étais sans doute beaucoup trop belle pour moi
J’étais jaloux de tout
Jaloux de tout
Je savais bien, bébé, que tu étais fatale
Que tu allais déclencher l’assaut final
J’aurais dû m’épancher, passer à table
Mais j’étais dépassé et lamentable
J’ai rien compris, bébé, j’ai vu le mal
Partout, de tous côtés, lu ton journal
Partout j’avais des points de côté, des sueurs froides
Sitôt qu’un étranger semblait affable
Je me sentais laid, ouais, et incurable
Que je sois sobre, grisé, cuit comme une râble
Et j’étais comme froissé et comme maussade
Sitôt que tu parlais aux autres à table
Je savais bien, bébé, que c’était la guerre
Tu devais moins m’aimer, moins que naguère
Tu étais la plus belle des filles de la Terre
Tu oublieras mes baisers, mais pas l’enfer
J’avais sans doute trop d’amour en moi
Tu étais sans doute beaucoup trop belle pour moi
J’étais jaloux de tout, jaloux de tout
Jaloux de tout, j’étais jaloux de tout
Tu disais souvent "Je vais te perdre un jour"
Je répondais tout le temps "Tu dis n’importe quoi, comme toujours!"
Tu disais parfois "Tu dis que du vent"
Je répondais toujours "Tu dis n’importe quoi, comme souvent!"
Avant
Avant
Tu disais aussi "Tu vas t’en aller"
Je répondais "Jamais"
Toi, tu ne m’en voulais jamais
Puis tu disais "Mon grand, mon grand
Refais-moi l’amour"
Je répondais jamais vraiment
Mais on refaisait l’amour souvent
Avant
Je savais bien, bébé, que c’était morose
Qu’on avait sous le pied comme une rose
Qu’on faisait moins, c’est vrai, la chose
Que j’avais tant laissé des ecchymoses
Tu auras compris, bébé, que je m’en veux
Qu’en plus de tout gâcher, j’ai donné peu
J’avais un pull rayé Hedi Slimane
Tu étais ma vie rêvée, ma première dame
Mais j’étais jaloux de tout
Jaloux de tout, jaloux de tout
J’étais jaloux de tout
J’avais sans doute trop d’amour en moi