Les paroles de la chanson
« Jalousie sous l'arbre »
Anne Sylvestre
J’ai froid, j’ai froid
Mais pourquoi ça fait mal comme ça?
Quand on sait qu’on ne devrait pas
Qu’il faut s’en foutre
J’ai froid
Et la lumière à la fenêtre
Je suis là comme un papillon
Je vais rester collée peut-être
Et brûler, brûler pour de bon
C’était à moi, ce qu’il lui donne
Il lui fait tout ce que j’aimais
Et la voleuse qui bourdonne
Qui se roule, je la tuerai!
J’ai froid, j’ai froid
Reviens dans mon lit, dans ma vie
Me tenir chaud, la longue nuit
La nuit d’embûches
J’ai froid
C’est l’enfer de ne pas en être
Pauvresse, guenille usée
Se déchirer sous la fenêtre
Imaginer, imaginer
Ce sourire de loup sauvage
Qui lui venait à chaque fois,
Qu’elle le voie, ça me saccage!
Il y a crime! Il est à moi!
J’ai froid, j’ai froid
Et puisque ses ongles te griffent
Où j’ai laissé mes cicatrices
Je ne veux pas!
J’ai froid
Rentrer dans mon trou, dans mon antre
Pour te pleurer. Vider, vider
Tout ce qui hurle dans mon ventre
Tout ce qui veut me déchirer
Et qu’au moins je garde au visage
La trace de cet amour mort
Le sel, le sel qui me ravage
Mais je me trompe, il brûle encore
J’ai froid, j’ai froid
Plus je me traîne et plus je vois
Que jamais personne viendra
Combler ce gouffre
J’ai froid
Mais pourquoi ça fait mal comme ça?
Quand on sait qu’on ne devrait pas
Qu’il faut s’en foutre
J’ai froid
Et la lumière à la fenêtre
Je suis là comme un papillon
Je vais rester collée peut-être
Et brûler, brûler pour de bon
C’était à moi, ce qu’il lui donne
Il lui fait tout ce que j’aimais
Et la voleuse qui bourdonne
Qui se roule, je la tuerai!
J’ai froid, j’ai froid
Reviens dans mon lit, dans ma vie
Me tenir chaud, la longue nuit
La nuit d’embûches
J’ai froid
C’est l’enfer de ne pas en être
Pauvresse, guenille usée
Se déchirer sous la fenêtre
Imaginer, imaginer
Ce sourire de loup sauvage
Qui lui venait à chaque fois,
Qu’elle le voie, ça me saccage!
Il y a crime! Il est à moi!
J’ai froid, j’ai froid
Et puisque ses ongles te griffent
Où j’ai laissé mes cicatrices
Je ne veux pas!
J’ai froid
Rentrer dans mon trou, dans mon antre
Pour te pleurer. Vider, vider
Tout ce qui hurle dans mon ventre
Tout ce qui veut me déchirer
Et qu’au moins je garde au visage
La trace de cet amour mort
Le sel, le sel qui me ravage
Mais je me trompe, il brûle encore
J’ai froid, j’ai froid
Plus je me traîne et plus je vois
Que jamais personne viendra
Combler ce gouffre
J’ai froid