Les paroles de la chanson
« Jacques »
Jean-François Battez
Jacques, tu dors sur ton île comme ici les nuages s’endorment au plat pays
Tu as beau être loin, tu es tout près de nous, tu ne nous quittes pas
En chaque amour qui naît, comme une fleur d’été perdue sur les étangs
Comme un sourire qui chante et casse tous nos murs dans les yeux des enfants
Jacques, quand la lune se lève au ciel de tous les vieux comme une pendule blanche
Tu glisses dans leurs yeux doucement les lumières d’un bal pour les gueux
Et quand, moi, je m’ennuie sur la place à midi, inondée de soleil
Ton aventure toujours, d’Amsterdam aux Marquises, me garde du sommeil
Jacques, personne ne t’oublie, tu as toujours ta place au creux de nos frissons
Tu es toujours là pour dire qu’on ne nous apprend pas à se méfier de tout
Et les rêves qui naissent sur les carreaux d’usine ressemblent à des colombes
Et les tramways vieillis aux trois temps de la valse n’oublient pas Madeleine
Jacques, tu fais juste un p’tit tour de l’autre côté des jours et les salles y sont pleines
Car le son de ta voix, qu’on le dise aux suivants, vaut celui des sirènes
T’es toujours sur la scène, superbe de chagrin à pleurer ta Frida
Avec les mains tendues et le regard perdu pour dire à Jeff "Viens!"
Jacques, tu rêves sur ton île, au milieu des couleurs, au souffle du repos
Mais sur les places de Bruxelles, quand la ville s’endort, ici, tu rêves encore
Et tous les vieux amants, pour un peu de tendresse, se disent au printemps
Quand on n’a que l’amour que Brel nous a laissé, on a trouvé l’étoile
Tu as beau être loin, tu es tout près de nous, tu ne nous quittes pas
En chaque amour qui naît, comme une fleur d’été perdue sur les étangs
Comme un sourire qui chante et casse tous nos murs dans les yeux des enfants
Jacques, quand la lune se lève au ciel de tous les vieux comme une pendule blanche
Tu glisses dans leurs yeux doucement les lumières d’un bal pour les gueux
Et quand, moi, je m’ennuie sur la place à midi, inondée de soleil
Ton aventure toujours, d’Amsterdam aux Marquises, me garde du sommeil
Jacques, personne ne t’oublie, tu as toujours ta place au creux de nos frissons
Tu es toujours là pour dire qu’on ne nous apprend pas à se méfier de tout
Et les rêves qui naissent sur les carreaux d’usine ressemblent à des colombes
Et les tramways vieillis aux trois temps de la valse n’oublient pas Madeleine
Jacques, tu fais juste un p’tit tour de l’autre côté des jours et les salles y sont pleines
Car le son de ta voix, qu’on le dise aux suivants, vaut celui des sirènes
T’es toujours sur la scène, superbe de chagrin à pleurer ta Frida
Avec les mains tendues et le regard perdu pour dire à Jeff "Viens!"
Jacques, tu rêves sur ton île, au milieu des couleurs, au souffle du repos
Mais sur les places de Bruxelles, quand la ville s’endort, ici, tu rêves encore
Et tous les vieux amants, pour un peu de tendresse, se disent au printemps
Quand on n’a que l’amour que Brel nous a laissé, on a trouvé l’étoile