Les paroles de la chanson
« J't'ai inventé »
Marie Cherrier
J’t’ai inventé d’un air de rien
De mots banals à en pleurer
Et puis voilà qu’j’te serre la main
J’pensais pas que t’existais
T’es vraiment sorti d’moi un soir
Où j’avais l’mal d’un gars comme toi
J’venais d’me mater un Godard,
Belmondo était sur mon toit
Fallait bien qu’j’le sorte de sa tuile
Alors, j’l’ai planqué sous mes draps
Mais bon, tu vas m’trouver débile
Si je te raconte tout ça
J’vais pas réclamer d’droits d’auteur
Je t’en veux pas d’t’être échappé
De mes quelques pages, mon ailleurs,
Consciencieusement coloriés
Avec une palette de couleurs
Qu’tu pourras jamais retrouver
Dans ce monde taché par les pleurs
Me dis pas qu’t’as pas remarqué
Pis tu peux pas partir comme ça
J’ai trop l’impression qu’t’es à moi
Trop l’impression que j’te connais
Alors, retourne dans mon cahier
Ca s’ra moins dur à supporter
Qu’si j’te sais vivre loin d’mon soleil
Avec la ptite fée d’un Loisel
Ne t’en va pas dans un roman
A l’eau de rose et sans piquant
Où le mariage et les marmots
Sont les seuls desseins des héros
Ben quoi, ça y est, il est parti!
Et moi, j’arrête de dessiner
Ou bien que des dessins pourris
Pour n’plus jamais m’y attacher
Oyez, spectateurs de la vie
Les yeux gonflés par la télé
Si j’vous ai surpris par mes cris
Pensez pas qu’j’vais vous imiter
J’veux plus vivre par procuration
D’images, de rêves et d’illusions
C’est pas la vie que d’esperer
C’est plus ma vie,
Faites c’qu’il vous plaît
De mots banals à en pleurer
Et puis voilà qu’j’te serre la main
J’pensais pas que t’existais
T’es vraiment sorti d’moi un soir
Où j’avais l’mal d’un gars comme toi
J’venais d’me mater un Godard,
Belmondo était sur mon toit
Fallait bien qu’j’le sorte de sa tuile
Alors, j’l’ai planqué sous mes draps
Mais bon, tu vas m’trouver débile
Si je te raconte tout ça
J’vais pas réclamer d’droits d’auteur
Je t’en veux pas d’t’être échappé
De mes quelques pages, mon ailleurs,
Consciencieusement coloriés
Avec une palette de couleurs
Qu’tu pourras jamais retrouver
Dans ce monde taché par les pleurs
Me dis pas qu’t’as pas remarqué
Pis tu peux pas partir comme ça
J’ai trop l’impression qu’t’es à moi
Trop l’impression que j’te connais
Alors, retourne dans mon cahier
Ca s’ra moins dur à supporter
Qu’si j’te sais vivre loin d’mon soleil
Avec la ptite fée d’un Loisel
Ne t’en va pas dans un roman
A l’eau de rose et sans piquant
Où le mariage et les marmots
Sont les seuls desseins des héros
Ben quoi, ça y est, il est parti!
Et moi, j’arrête de dessiner
Ou bien que des dessins pourris
Pour n’plus jamais m’y attacher
Oyez, spectateurs de la vie
Les yeux gonflés par la télé
Si j’vous ai surpris par mes cris
Pensez pas qu’j’vais vous imiter
J’veux plus vivre par procuration
D’images, de rêves et d’illusions
C’est pas la vie que d’esperer
C’est plus ma vie,
Faites c’qu’il vous plaît