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Les paroles de la chanson
« J'suis le p'tit jeune homme que vous cherchez »
Fortugé

Toutes les dames, maintenant,
Rêvent d’avoir un p’tit amant
Qui soit, sans être millionnaire,
Assez riche pour leur faire
Meubler un hôtel au parc Monceau
Sans oublier l’auto
Mesdames, quel beau jour, ce soir
Ne perdez pas l’espoir

J’ suis le p’tit jeune homme que vous cherchez
Le v’là!
J’ai tout c’ qu’il faut pour vous contenter
Hop là!
J’ gagne cinquante francs par mois
En plus, j’ai, bien à moi,
Trois actions russes à six pour cent qu’ Lénine me doit
J’ suis le p’tit jeune homme que vous cherchez
Je peux, ce soir, vous emmener faire la grande vie
J’ai dans ma poche trois francs cinquante d’économies
Vous le voyez, j’ peux, sans m’ gêner,
Dépenser pour vous sans compter
Je suis le p’tit jeune homme que vous cherchez

Y a des femmes pourtant
Qui ne pensent pas qu’à l’argent
Elles voudraient un beau gosse
Costaud, fait comme un colosse
Un athlète qui soit des plus complets
Beau, solide et bien fait
De p’tits muscles de vingt ans
Et frais comme le printemps

J’ suis le p’tit jeune homme que vous cherchez
Le v’là!
J’ai tout c’ qu’il faut pour vous contenter
Hop là!
J’ai les cheveux bien frisés
Le torse bien bombé
J’ suis c’ qu’on appelle un beau p’tit mec bien balancé
J’ suis le p’tit jeune homme que vous cherchez
Quant à ma force, j’ la qualifie d’herculéenne
Je peux, rien qu’en m’asseyant d’ssus, sans aucune peine
Ecraser sans m’être entraîné
Trois p’tits suisses et un géromé
J’ suis le p’tit jeune homme que vous cherchez

Mais ce s’ra l’amour
Qui, chez les femmes, primera toujours
Mais c’est d’ l’amour qui dévore
Que toutes les femmes implorent
D’ l’amour qui fait crier leur cœur :
"Ah! Tu veux donc qu’ je meure?"
Pour avoir ces sensations
Profitez d’ l’occasion

J’ suis le p’tit jeune homme que vous cherchez
Le v’là!
J’ai tout c’ qu’il faut pour vous contenter
Hop là!
Si vous voulez d’ l’amour
Fuyez tous les discours
De ces crâneurs qui se posent en vrais troubadours
J’ suis le p’tit jeune homme que vous cherchez
Huit jours après, leurs caresses sont oubliées
Toutes les miennes sont si mordantes, si passionnées
Que lorsqu’une femme en a goûté
Elle est perdue pour toute l’année
J’ suis le p’tit jeune homme que vous cherchez