Les paroles de la chanson
« J'avance »
Mano Solo
Et j’avance et c’est tout qui recommence.
J’avance mes croyances dans les mains
Je relance la danse de la machine à chance
J’avance en pleine démence à plonger dans ton cœur
Hier n’est plus rien
Et je ne pense qu’à demain, j’avance.
Hier n’est qu’un trou, une ombre pour un fou.
J’avance, je me déchire la panse et je mange les expériences
Et je chie toutes les souffrances.
A cheval sur un renne dans une clairière de trêve
Je prends quelques instants de repos
Guerrier, je m’offre un cadeau
A cheval sur un renne dans la nuit qui s’achève
Je prends quelques instants de repos.
Guerrier, je repars au galop
Et j’avance et je fulmine, je reviens du fond d’la mine
Je recrache du grisou d’la fumée du fond d’mon trou
Je ravale mes babines, dans ma tête ça turbine.
Et j’avance et j’assassine, derrière moi y’a plus qu’des ruines
Y’a qu’ravages et des rivages qui reviennent du fond des ages
Chaque jour j’en crache des tonnes, chaque jour j’en abandonne
Et je laisse ce monde en laisse qui piétine dans sa graisse
Je repars à toute vitesse
A cheval sur un renne dans une clairière de trêve
Je prends quelques instants de repos
Guerrier, je m’offre un cadeau
A cheval sur un renne dans la nuit qui s’achève
Je prends quelques instants de repos.
Guerrier, je repars au galop
De monture en monture je me casse la figure
Je tombe je me relève y’a mon coeur qui fait la crève.
Je ne lèche plus mes blessures, je ne compte plus mes fractures
J’avance à perdre haleine sans jamais perdre la haine
Qui tient parfois, il le sait, un bout du foie
Et tellement je m’obnubile et tellement je crache ma bile
Que le temps qui défile est une peau
Qui m’habille en horrible peau de crapaud.
J’avance mes croyances dans les mains
Je relance la danse de la machine à chance
J’avance en pleine démence à plonger dans ton cœur
Hier n’est plus rien
Et je ne pense qu’à demain, j’avance.
Hier n’est qu’un trou, une ombre pour un fou.
J’avance, je me déchire la panse et je mange les expériences
Et je chie toutes les souffrances.
A cheval sur un renne dans une clairière de trêve
Je prends quelques instants de repos
Guerrier, je m’offre un cadeau
A cheval sur un renne dans la nuit qui s’achève
Je prends quelques instants de repos.
Guerrier, je repars au galop
Et j’avance et je fulmine, je reviens du fond d’la mine
Je recrache du grisou d’la fumée du fond d’mon trou
Je ravale mes babines, dans ma tête ça turbine.
Et j’avance et j’assassine, derrière moi y’a plus qu’des ruines
Y’a qu’ravages et des rivages qui reviennent du fond des ages
Chaque jour j’en crache des tonnes, chaque jour j’en abandonne
Et je laisse ce monde en laisse qui piétine dans sa graisse
Je repars à toute vitesse
A cheval sur un renne dans une clairière de trêve
Je prends quelques instants de repos
Guerrier, je m’offre un cadeau
A cheval sur un renne dans la nuit qui s’achève
Je prends quelques instants de repos.
Guerrier, je repars au galop
De monture en monture je me casse la figure
Je tombe je me relève y’a mon coeur qui fait la crève.
Je ne lèche plus mes blessures, je ne compte plus mes fractures
J’avance à perdre haleine sans jamais perdre la haine
Qui tient parfois, il le sait, un bout du foie
Et tellement je m’obnubile et tellement je crache ma bile
Que le temps qui défile est une peau
Qui m’habille en horrible peau de crapaud.