Les paroles de la chanson
« J'ai voulu revoir »
Alibert
Ah! Le joli temps de la bohème
Lorsque j’étais au Quartier latin
D’amour, de chansons et de poèmes
J’abreuvais mon cœur soir et matin
À Paris j’ai voulu revenir
Revivre mes souvenirs
J’ai voulu revoir
Toute ma jeunesse
Les belles d’un soir
Aux soyeuses tresses
Des Lisette et
Des Mimi Pinson
Vivant de baisers
Et de chansons
Mais quand j’ai revu toutes ces madones
Leurs beaux cheveux d’or étaient tondus
Elles n’étaient plus
Que des garçonnes
Et j’ai vu s’enfuir
Mes souvenirs
Les rues de Paris avaient du charme
On aimait y flâner volontiers
Il n’y avait point tant de vacarme
Et quand venaient les jours printaniers
Les enfants guettaient, pleins de désir
Le vieux marchand de plaisirs
J’ai voulu revoir
Toute ma jeunesse
Quand, sur le trottoir
Les jours de richesse
Pour se rafraîchir quand il fait chaud
On guettait le vieux marchand d’ coco
Mais quand j’ai revu
Le marchand moderne
En fait de coco,
Il n’ nommerait plus
Qu’un poison vendu
Sous les lanternes
Et j’ai vu s’enfuir
Mes souvenirs
On goûtait bien mieux la joie de vivre
On savait imiter le bonheur
Et quand on disait "J’ai trente livres"
C’étaient des livres de beaux auteurs
Et, par ses fenêtres, tout Paris
Semblait un jardin fleuri
J’ai voulu revoir
Toute ma jeunesse
La chambre où, le soir
Le cœur plein d’ivresse
Près de la fenêtre, avec ferveur
Je respirais le parfum des fleurs
Mais quand j’ai revu
Mon petit domaine
Son charme d’antan
Etait vaincu
Par des fils tendus
Sur des antennes
Et, le cœur meurtri
Je suis parti
Lorsque j’étais au Quartier latin
D’amour, de chansons et de poèmes
J’abreuvais mon cœur soir et matin
À Paris j’ai voulu revenir
Revivre mes souvenirs
J’ai voulu revoir
Toute ma jeunesse
Les belles d’un soir
Aux soyeuses tresses
Des Lisette et
Des Mimi Pinson
Vivant de baisers
Et de chansons
Mais quand j’ai revu toutes ces madones
Leurs beaux cheveux d’or étaient tondus
Elles n’étaient plus
Que des garçonnes
Et j’ai vu s’enfuir
Mes souvenirs
Les rues de Paris avaient du charme
On aimait y flâner volontiers
Il n’y avait point tant de vacarme
Et quand venaient les jours printaniers
Les enfants guettaient, pleins de désir
Le vieux marchand de plaisirs
J’ai voulu revoir
Toute ma jeunesse
Quand, sur le trottoir
Les jours de richesse
Pour se rafraîchir quand il fait chaud
On guettait le vieux marchand d’ coco
Mais quand j’ai revu
Le marchand moderne
En fait de coco,
Il n’ nommerait plus
Qu’un poison vendu
Sous les lanternes
Et j’ai vu s’enfuir
Mes souvenirs
On goûtait bien mieux la joie de vivre
On savait imiter le bonheur
Et quand on disait "J’ai trente livres"
C’étaient des livres de beaux auteurs
Et, par ses fenêtres, tout Paris
Semblait un jardin fleuri
J’ai voulu revoir
Toute ma jeunesse
La chambre où, le soir
Le cœur plein d’ivresse
Près de la fenêtre, avec ferveur
Je respirais le parfum des fleurs
Mais quand j’ai revu
Mon petit domaine
Son charme d’antan
Etait vaincu
Par des fils tendus
Sur des antennes
Et, le cœur meurtri
Je suis parti