Les paroles de la chanson
« J'ai peur en avion »
Michèle Bernard
Ne m’emmenez jamais
Le dimanche au Bourget
Pour me faire plaisir
Saint-Exupéry,
Charles-de-Gaulle, non merci!
Sauf pour me punir!
Les aéroports
Ça me donne mal au cœur
Ça m’ fait pas rêver
Et sur les écrans
Toutes ces villes qui défilent
Je veux pas y aller
Comme hôtesse de l’air
J’aurais pas fait l’affaire
Pis j’ai pas le look
Alors je préfère
Être une hôtesse de terre
Sur l’ plancher des ploucs
J’ai peur en avion, je l’avoue, c’est minable
Je me fous du tiers comme du quart du rêve d’Icare
L’idée de l’avion, déjà, je pète un câble
Paraît qu’y en a qui trouvent ça beau
D’être mis en cage dans un oiseau,
Ligoté avec une courroie,
Des fois qu’on s’ trouve ta tête en bas!
Et les hôtesses dans les travées
Qu’arrêtent pas de nous gaver
Trop gentilles, trop rassurantes
Elles nous cachent un truc, elles nous mentent
Elles voudraient nous faire oublier
Qu’on a ce grand trou sous les pieds
Oh, sous les pieds!
Le ciel rétrécit
Et l’air sent le roussi
L’ennui nous dévore
On court de partout
Dans de grands oiseaux fous
Qui perdent le nord
Couchée dans un pré
Je regarde les étoiles
Belles et si lointaines
Je vois tout là-haut
Des grappes d’étourneaux
Qui vont et qui viennent
Ah, le seul mystère
Qui m’ décolle de la terre!
Quelques mots choisis
Dans les turbulences
Au creux du ciel immense
De la Poésie
J’ai peur en avion, je l’avoue, c’est minable
Y a longtemps qu’ j’ai mis au placard le rêve d’Icare
L’idée de l’avion, déjà, je pète un câble
Paraît qu’y en a qui trouvent ça grand
D’ planer au-d’ssus de l’océan,
Moulé dans un gilet d’ sauvetage
Des fois qu’on finisse à la nage!
Et tous ces types en classe affaires
Qui jouent la planète au poker
Pour le beurre et l’argent du beurre
Champagne au-d’ssus de l’Équateur
On dirait qu’ils ont oublié
Qu’ils ont ce grand trou sous les pieds
Oh, sous les pieds!
Ne m’emmenez jamais
Dimanche au Bourget
Pour me faire plaisir
Saint-Exupéry,
Charles-de-Gaulle, non merci!
Non merci!
Le dimanche au Bourget
Pour me faire plaisir
Saint-Exupéry,
Charles-de-Gaulle, non merci!
Sauf pour me punir!
Les aéroports
Ça me donne mal au cœur
Ça m’ fait pas rêver
Et sur les écrans
Toutes ces villes qui défilent
Je veux pas y aller
Comme hôtesse de l’air
J’aurais pas fait l’affaire
Pis j’ai pas le look
Alors je préfère
Être une hôtesse de terre
Sur l’ plancher des ploucs
J’ai peur en avion, je l’avoue, c’est minable
Je me fous du tiers comme du quart du rêve d’Icare
L’idée de l’avion, déjà, je pète un câble
Paraît qu’y en a qui trouvent ça beau
D’être mis en cage dans un oiseau,
Ligoté avec une courroie,
Des fois qu’on s’ trouve ta tête en bas!
Et les hôtesses dans les travées
Qu’arrêtent pas de nous gaver
Trop gentilles, trop rassurantes
Elles nous cachent un truc, elles nous mentent
Elles voudraient nous faire oublier
Qu’on a ce grand trou sous les pieds
Oh, sous les pieds!
Le ciel rétrécit
Et l’air sent le roussi
L’ennui nous dévore
On court de partout
Dans de grands oiseaux fous
Qui perdent le nord
Couchée dans un pré
Je regarde les étoiles
Belles et si lointaines
Je vois tout là-haut
Des grappes d’étourneaux
Qui vont et qui viennent
Ah, le seul mystère
Qui m’ décolle de la terre!
Quelques mots choisis
Dans les turbulences
Au creux du ciel immense
De la Poésie
J’ai peur en avion, je l’avoue, c’est minable
Y a longtemps qu’ j’ai mis au placard le rêve d’Icare
L’idée de l’avion, déjà, je pète un câble
Paraît qu’y en a qui trouvent ça grand
D’ planer au-d’ssus de l’océan,
Moulé dans un gilet d’ sauvetage
Des fois qu’on finisse à la nage!
Et tous ces types en classe affaires
Qui jouent la planète au poker
Pour le beurre et l’argent du beurre
Champagne au-d’ssus de l’Équateur
On dirait qu’ils ont oublié
Qu’ils ont ce grand trou sous les pieds
Oh, sous les pieds!
Ne m’emmenez jamais
Dimanche au Bourget
Pour me faire plaisir
Saint-Exupéry,
Charles-de-Gaulle, non merci!
Non merci!