Les paroles de la chanson
« J'ai perdu ma veste »
Charles Trenet
Que s’est-il donc passé depuis l’an dernier?
Vous m’aviez vu bien habillé
Et d’puis c’temps-là, si je n’suis plus aussi chic,
C’est qu’voyez-vous, il y a un hic...
J’ai perdu ma veste.
J’ai perdu mes gants,
Et tout c’qui me reste,
Ce n’est qu’un vieux pantalon blanc.
J’n’ai plus de cravates.
J’n’ai plus de chapeaux.
J’vous le dis en hâte :
Je n’ai vraiment plus ce qu’il m’faut.
J’avais laissé le tout dans une vieille armoire
Où j’avais mis mon cœur, ma vie, mon histoire
Et ma gabardine
Et mes p’tits cal’çons,
Ma ch’mise en mouss’line,
Je n’sais vraiment plus où c’qu’ils sont.
Une bonne nouvelle : hier soir un grand Éditeur
M’a dit : "J’achète ce p’tit refrain."
Il m’a donné mille francs d’avance, quel bonheur!
J’vais pouvoir me payer enfin...
Des tas de belles vestes,
Des tas de beaux gants
Et même, s’il en reste,
De magnifiques pantalons blancs,
Des milliers d’cravates,
Des milliers d’chapeaux.
Je vous l’dis en hâte :
J’aurai vraiment tout ce qu’il m’faut.
Je remettrai le tout dans cette vieille armoire
Où j’avais mis mon cœur, ma vie, mon histoire
Et des gabardines
Et des p’tits cal’çons,
Des ch’mîses en mouss’line,
Tout ça grâce à ma p’tite chanson.
Vous m’aviez vu bien habillé
Et d’puis c’temps-là, si je n’suis plus aussi chic,
C’est qu’voyez-vous, il y a un hic...
J’ai perdu ma veste.
J’ai perdu mes gants,
Et tout c’qui me reste,
Ce n’est qu’un vieux pantalon blanc.
J’n’ai plus de cravates.
J’n’ai plus de chapeaux.
J’vous le dis en hâte :
Je n’ai vraiment plus ce qu’il m’faut.
J’avais laissé le tout dans une vieille armoire
Où j’avais mis mon cœur, ma vie, mon histoire
Et ma gabardine
Et mes p’tits cal’çons,
Ma ch’mise en mouss’line,
Je n’sais vraiment plus où c’qu’ils sont.
Une bonne nouvelle : hier soir un grand Éditeur
M’a dit : "J’achète ce p’tit refrain."
Il m’a donné mille francs d’avance, quel bonheur!
J’vais pouvoir me payer enfin...
Des tas de belles vestes,
Des tas de beaux gants
Et même, s’il en reste,
De magnifiques pantalons blancs,
Des milliers d’cravates,
Des milliers d’chapeaux.
Je vous l’dis en hâte :
J’aurai vraiment tout ce qu’il m’faut.
Je remettrai le tout dans cette vieille armoire
Où j’avais mis mon cœur, ma vie, mon histoire
Et des gabardines
Et des p’tits cal’çons,
Des ch’mîses en mouss’line,
Tout ça grâce à ma p’tite chanson.