Les paroles de la chanson
« J'ai pas d'regret »
Serge Reggiani
J’ai pas d’regret
D’avoir fait c’que j’ai fait
Je pouvais plus vivre avec sa peine
Jetez-moi la pierre
Si vous n’avez jamais
Tant souffert comme moi je souffrais
Par grande misère
Elle avait oublié
Ce que c’est pour de vrai quand on s’aime
Mon soleil d’hiver
Mon eau fraîche en été
Ma Nelly... je l’aimais... je l’ai tuée
Emmenez-moi
Dans toutes vos prisons
Mettez-moi dans le fond d’un cachot
J’y vais pourrir
Et j’y pourrai mourir
Car je n’ai plus de goût pour le jour
Mais j’y r’verrai
Lorsque je serai seul
Mes premiers vrais cadeaux de mariage
Sa main dans la mienne
Et son corps dans mon lit
Et son souffle mêlé à ma vie
Cette complainte que j’entends
C’est un air de limonaire
Qu’un invalide débonnaire
Me serine en passant
Fait divers sans apprêt
Tragédie élémentaire
Histoire éternelle et sommaire
De pauv’ gens qui s’aimaient
Son cœur, mon cœur
Et l’espoir qui se meurt
Le travail peu à peu vous sépare
La nuit, le jour
On se cherche toujours
Et l’amour crève au fond d’une cour
Vous qui souffrez
Fallait pas vous aimer
Fallait pas écouter les poètes
Souffrir à deux
C’est pas plus merveilleux
Que d’souffrir sans personne et sans feu
Et vous gueulez
Et vous vous entêtez
Moi aussi, je veux rire à la fête
Emmenez-moi
Ne m’abandonnez pas
Je veux mordre au bon pain de la joie
On reste en plan
Et l’amour fiche le camp
En tournant sur un air de manège
On reste là et l’on ne comprend pas
Et l’on pleure une vie qui s’en va...
D’avoir fait c’que j’ai fait
Je pouvais plus vivre avec sa peine
Jetez-moi la pierre
Si vous n’avez jamais
Tant souffert comme moi je souffrais
Par grande misère
Elle avait oublié
Ce que c’est pour de vrai quand on s’aime
Mon soleil d’hiver
Mon eau fraîche en été
Ma Nelly... je l’aimais... je l’ai tuée
Emmenez-moi
Dans toutes vos prisons
Mettez-moi dans le fond d’un cachot
J’y vais pourrir
Et j’y pourrai mourir
Car je n’ai plus de goût pour le jour
Mais j’y r’verrai
Lorsque je serai seul
Mes premiers vrais cadeaux de mariage
Sa main dans la mienne
Et son corps dans mon lit
Et son souffle mêlé à ma vie
Cette complainte que j’entends
C’est un air de limonaire
Qu’un invalide débonnaire
Me serine en passant
Fait divers sans apprêt
Tragédie élémentaire
Histoire éternelle et sommaire
De pauv’ gens qui s’aimaient
Son cœur, mon cœur
Et l’espoir qui se meurt
Le travail peu à peu vous sépare
La nuit, le jour
On se cherche toujours
Et l’amour crève au fond d’une cour
Vous qui souffrez
Fallait pas vous aimer
Fallait pas écouter les poètes
Souffrir à deux
C’est pas plus merveilleux
Que d’souffrir sans personne et sans feu
Et vous gueulez
Et vous vous entêtez
Moi aussi, je veux rire à la fête
Emmenez-moi
Ne m’abandonnez pas
Je veux mordre au bon pain de la joie
On reste en plan
Et l’amour fiche le camp
En tournant sur un air de manège
On reste là et l’on ne comprend pas
Et l’on pleure une vie qui s’en va...