Les paroles de la chanson
« J'ai 2000 ans »
Michel Sardou
Je n’ai pas l’âge de mes artères.
Mon front sans ride est un abus.
Quand je suis sorti de ma mère,
J’avais déjà beaucoup vécu
Et pour mon âme aux tempes grises,
Mathusalem est un gamin.
Je vais prier dans des églises
Que j’ai connues temples romains.
Faut pas se fier aux apparences :
J’ai l’air de sortir de l’enfance.
Sur mes papiers, j’ai vingt-cinq ans.
Ce sont des faux : j’ai 2000 ans.
J’ai prié toutes les idoles,
Du roi des Juifs au veau païen.
J’ai prêché la bonne parole
Et je me suis lavé les mains.
J’ai fait la guerre dans tous les camps,
J’ai soutenu tous les drapeaux.
J’ai bu la paix à tous les sangs,
Je suis un lâche et un héros.
Faut pas se fier aux apparences :
J’ai l’air de sortir de l’enfance.
Sur mes papiers, j’ai vingt-cinq ans.
Ce sont des faux : j’ai 2000 ans.
J’ai pleuré mes amours d’enfance,
De Cléopâtre à Walewska,
Perdu cent fois mon innocence,
Mais je l’ai retrouvée cent fois.
J’ai souvent craché sur mon sort,
Prié pour que tout soit fini,
Mais chaque fois que je suis mort,
C’était en hurlant à la vie.
Faut pas se fier aux apparences :
J’ai l’air de sortir de l’enfance.
Sur mes papiers, j’ai vingt-cinq ans.
Mais ce sont des faux : j’ai 2000 ans.
Mon front sans ride est un abus.
Quand je suis sorti de ma mère,
J’avais déjà beaucoup vécu
Et pour mon âme aux tempes grises,
Mathusalem est un gamin.
Je vais prier dans des églises
Que j’ai connues temples romains.
Faut pas se fier aux apparences :
J’ai l’air de sortir de l’enfance.
Sur mes papiers, j’ai vingt-cinq ans.
Ce sont des faux : j’ai 2000 ans.
J’ai prié toutes les idoles,
Du roi des Juifs au veau païen.
J’ai prêché la bonne parole
Et je me suis lavé les mains.
J’ai fait la guerre dans tous les camps,
J’ai soutenu tous les drapeaux.
J’ai bu la paix à tous les sangs,
Je suis un lâche et un héros.
Faut pas se fier aux apparences :
J’ai l’air de sortir de l’enfance.
Sur mes papiers, j’ai vingt-cinq ans.
Ce sont des faux : j’ai 2000 ans.
J’ai pleuré mes amours d’enfance,
De Cléopâtre à Walewska,
Perdu cent fois mon innocence,
Mais je l’ai retrouvée cent fois.
J’ai souvent craché sur mon sort,
Prié pour que tout soit fini,
Mais chaque fois que je suis mort,
C’était en hurlant à la vie.
Faut pas se fier aux apparences :
J’ai l’air de sortir de l’enfance.
Sur mes papiers, j’ai vingt-cinq ans.
Mais ce sont des faux : j’ai 2000 ans.