Les paroles de la chanson
« Isabelle, v'la le printemps »
Ricet Barrier
- Isabelle, debout!
V’là l’printemps!
- Eh ben, vas-y!
- Ah c’te feignante vieux!
Bon dieu, v’là l’printemps qui s’amène
Va falloir retourner aux champs
Labourer, sarcler, toute la semaine
Bon dieu, l’printemps c’est fatigant.
Fini d’faire la cour aux fumelles
Les soirs d’hiver à la veillée
Quand l’printemps vient, tire la ridelle
Tout l’monde aux champs jusqu’au coucher.
Oh ouais, vieux!
- Isabelle!
Faut que j’ferre le ch’val!
Amène l’enclume!
- Eh ben, vas-y!
Oh c’te feignante vieux!
L’printemps on dit qu’ça sent la rose
Le lilas et puis le jasmin
Pour moi l’printemps ça sent aut’chose
Puisqu’on cure la tonne à purin.
Finis d’faire la cour aux fumelles
Les soirs d’hiver à la veillée
L’printemps fait gonfler les mamelles
C’est celles des vaches qu’il faut tirer.
Ouais, vieux!
- Isabelle!
Tiens bon l’taureau!
J’amène Blanchette!
- Eh ben, vas-y!
- Ah c’te nom de dieu d’feignante!
Au printemps, on dit qu’les gamines
Elles s’mettent des robes claires à pompons
J’la vois l’Isabelle en mousseline
En train d’curer l’auge à cochons.
Fini d’faire la cour aux fumelles
Les soirs d’hiver à la veillée
Y n’y a plus d’mâles n’y a plus d’fumelles
Quand l’charençon y s’met dans l’blé.
Oh là, vieux!
C’est ben la catastrophe, ça!
- Isabelle!
Pousse un peu l’tracteur!
J’suis embourbé!
- Eh ben, vas-y!
- Oh c’te, oh c’te!
Le blé jaunit, l’printemps s’termine
Arrive le repos d’la Saint Jean
Les gars vont courir les gamines
Ils vont s’faire des choses les malhonnêtes.
On va faire la cour aux fumelles
Puisque la Saint Jean est rev’nue
Viens-t’en par là mon Isabelle
On va rattraper l’temps perdu.
Ouh t’iou!
- Eh ben, vas-y!
- Oh c’te feignante!
V’là l’printemps!
- Eh ben, vas-y!
- Ah c’te feignante vieux!
Bon dieu, v’là l’printemps qui s’amène
Va falloir retourner aux champs
Labourer, sarcler, toute la semaine
Bon dieu, l’printemps c’est fatigant.
Fini d’faire la cour aux fumelles
Les soirs d’hiver à la veillée
Quand l’printemps vient, tire la ridelle
Tout l’monde aux champs jusqu’au coucher.
Oh ouais, vieux!
- Isabelle!
Faut que j’ferre le ch’val!
Amène l’enclume!
- Eh ben, vas-y!
Oh c’te feignante vieux!
L’printemps on dit qu’ça sent la rose
Le lilas et puis le jasmin
Pour moi l’printemps ça sent aut’chose
Puisqu’on cure la tonne à purin.
Finis d’faire la cour aux fumelles
Les soirs d’hiver à la veillée
L’printemps fait gonfler les mamelles
C’est celles des vaches qu’il faut tirer.
Ouais, vieux!
- Isabelle!
Tiens bon l’taureau!
J’amène Blanchette!
- Eh ben, vas-y!
- Ah c’te nom de dieu d’feignante!
Au printemps, on dit qu’les gamines
Elles s’mettent des robes claires à pompons
J’la vois l’Isabelle en mousseline
En train d’curer l’auge à cochons.
Fini d’faire la cour aux fumelles
Les soirs d’hiver à la veillée
Y n’y a plus d’mâles n’y a plus d’fumelles
Quand l’charençon y s’met dans l’blé.
Oh là, vieux!
C’est ben la catastrophe, ça!
- Isabelle!
Pousse un peu l’tracteur!
J’suis embourbé!
- Eh ben, vas-y!
- Oh c’te, oh c’te!
Le blé jaunit, l’printemps s’termine
Arrive le repos d’la Saint Jean
Les gars vont courir les gamines
Ils vont s’faire des choses les malhonnêtes.
On va faire la cour aux fumelles
Puisque la Saint Jean est rev’nue
Viens-t’en par là mon Isabelle
On va rattraper l’temps perdu.
Ouh t’iou!
- Eh ben, vas-y!
- Oh c’te feignante!