Les paroles de la chanson
« Il riait »
Édith Piaf
C’était un gars que la déveine
Avait un jour pris par le bras
Pour l’emmener dormir à Fresnes
Et c’est des trucs qu’on n’oublie pas!
Il avait des yeux d’ mauvais ange
Tombé d’un vilain paradis
Avec un drôle de r’gard étrange
Qu’avait pas l’air d’être avec lui
Il trimballait ses idées noires
Afin d’ noyer tous ses ennuis
Dans les endroits où l’on va boire
Mais ses ennuis nageaient mieux que lui
Le chapeau en arrière
Sur des cheveux de jais
Pour bluffer sa misère
Il riait
Il couchait avec la détresse
C’est pas une fille à fréquenter
Et c’est pour ça que ses maîtresses
L’une après l’autre, l’avaient quitté
Il avait du malheur à r’vendre
Mais personne pour lui en acheter
Alors, histoire de lui en prendre
Moi, je me suis mise à l’aimer
J’allais v’nir à bout d’ sa misère
On d’vait s’épouser en janvier
Comme par hasard y a eu la guerre
Alors on n’a pas pu s’ marier
Le calot en arrière
Sur des cheveux de jais
Pour bluffer sa misère
Il riait
Alors il s’est mis à m’écrire
Des mots qu’il n’avait jamais dits
Avant, il pouvait pas les dire
Personne ne lui avait appris
Il disait "J’apprends l’espérance
Je sais que tout va commencer
Tu es mon gala d’ bienfaisance
Et grâce à toi, tout va changer"
J’ pensais "La déveine se repose"
C’était pour mieux lui marcher d’ssus
On l’a r’trouvé parmi les choses
Mort avant même d’avoir vécu
Et le casque en arrière
Sur ses cheveux de jais
Le front dans la poussière
Il riait
Avait un jour pris par le bras
Pour l’emmener dormir à Fresnes
Et c’est des trucs qu’on n’oublie pas!
Il avait des yeux d’ mauvais ange
Tombé d’un vilain paradis
Avec un drôle de r’gard étrange
Qu’avait pas l’air d’être avec lui
Il trimballait ses idées noires
Afin d’ noyer tous ses ennuis
Dans les endroits où l’on va boire
Mais ses ennuis nageaient mieux que lui
Le chapeau en arrière
Sur des cheveux de jais
Pour bluffer sa misère
Il riait
Il couchait avec la détresse
C’est pas une fille à fréquenter
Et c’est pour ça que ses maîtresses
L’une après l’autre, l’avaient quitté
Il avait du malheur à r’vendre
Mais personne pour lui en acheter
Alors, histoire de lui en prendre
Moi, je me suis mise à l’aimer
J’allais v’nir à bout d’ sa misère
On d’vait s’épouser en janvier
Comme par hasard y a eu la guerre
Alors on n’a pas pu s’ marier
Le calot en arrière
Sur des cheveux de jais
Pour bluffer sa misère
Il riait
Alors il s’est mis à m’écrire
Des mots qu’il n’avait jamais dits
Avant, il pouvait pas les dire
Personne ne lui avait appris
Il disait "J’apprends l’espérance
Je sais que tout va commencer
Tu es mon gala d’ bienfaisance
Et grâce à toi, tout va changer"
J’ pensais "La déveine se repose"
C’était pour mieux lui marcher d’ssus
On l’a r’trouvé parmi les choses
Mort avant même d’avoir vécu
Et le casque en arrière
Sur ses cheveux de jais
Le front dans la poussière
Il riait