Les paroles de la chanson
« Il n'y eut pas grand monde »
Jean-Baptiste Veujoz
Il n’y eut pas grand monde à son enterrement
À part deux vieux amis pour emporter sa bière
Et dans le matin gris de neige et de ciment
Nulle part à la ronde ne bruissait un brin d’air
Ah! Le triste cortège que celui d’un vieil homme
Qui finit sa vie seul, sans amour ni patrie
Comme elle a sale gueule, l’histoire au dernier tome
Septembre a, sous la neige, un air de Sibérie
Il n’y eut pas grand monde pour son dernier voyage
Pourtant ce fut un homme aimé par des millions
Loué, adoré comme les plus grands personnages
Aux quatre coins du monde, on connaissait son nom
Comme les gens sont ingrats et comme vite ils oublient
Ceux qui leur avaient plu, leurs idylles, leurs idoles
Un jour on est élu, le lendemain honni
On ne pardonne pas, même si c’est pas de bol
Bien sûr qu’il aurait pu, face à l’adversité
Ne pas presser sur l’heure le bouton, sans remords
Mais c’est question d’honneur, principe de fierté
L’ennemi a bien vu que c’est nous les plus forts
Mais faisons fi des infécondes polémiques d’antan!
S’ils restent au bunker, eh bien, pardonnons aux gens
Dans l’hiver nucléaire, on sort moins facilement
Il n’y eut pas grand monde à son enterrement
À part deux vieux amis pour emporter sa bière
Et dans le matin gris de neige et de ciment
Nulle part à la ronde ne bruissait un brin d’air
Ah! Le triste cortège que celui d’un vieil homme
Qui finit sa vie seul, sans amour ni patrie
Comme elle a sale gueule, l’histoire au dernier tome
Septembre a, sous la neige, un air de Sibérie
Il n’y eut pas grand monde pour son dernier voyage
Pourtant ce fut un homme aimé par des millions
Loué, adoré comme les plus grands personnages
Aux quatre coins du monde, on connaissait son nom
Comme les gens sont ingrats et comme vite ils oublient
Ceux qui leur avaient plu, leurs idylles, leurs idoles
Un jour on est élu, le lendemain honni
On ne pardonne pas, même si c’est pas de bol
Bien sûr qu’il aurait pu, face à l’adversité
Ne pas presser sur l’heure le bouton, sans remords
Mais c’est question d’honneur, principe de fierté
L’ennemi a bien vu que c’est nous les plus forts
Mais faisons fi des infécondes polémiques d’antan!
S’ils restent au bunker, eh bien, pardonnons aux gens
Dans l’hiver nucléaire, on sort moins facilement
Il n’y eut pas grand monde à son enterrement