Les paroles de la chanson
« Il était un petit homme »
Francis Blanche
Il était un p’tit homme
Tout habillé de gris
Qui s’appelait l’automne
Et revenait sans bruit dans la nuit
Semant devant lui des feuilles jaunies
Et des chansons de pluie
J’aime l’automne, j’aime l’automne
Et ses souvenirs de jadis
L’odeur des tabliers de la rentrée des classes
Parfum du tissu neuf et des cartables bruns
Et des plumiers de cuir et des marrons qu’on casse
L’odeur de l’encre fraîche sur les premiers bons points
Visages inconnus des nouveaux camarades
Mystère des cahiers que l’on ouvre en tremblant
Et les jeudis d’octobre aux courtes promenades
La nuit tombe trop tôt pour les petits enfants
Mais quand on retrouve dans le fond d’une poche
Un peu du sable de l’été
C’est bien ce jour-là quand on est un gosse
Que l’on apprend à regretter
Il était un p’tit homme
Tout habillé de blanc
Qui courait sur la plage
Derrière un cerf volant palpitant
Courait sous le ciel, courait follement
Après son âme d’enfant
Qui s’envolait, qui s’envolait
Qui s’envolait dans le vent.
Tout habillé de gris
Qui s’appelait l’automne
Et revenait sans bruit dans la nuit
Semant devant lui des feuilles jaunies
Et des chansons de pluie
J’aime l’automne, j’aime l’automne
Et ses souvenirs de jadis
L’odeur des tabliers de la rentrée des classes
Parfum du tissu neuf et des cartables bruns
Et des plumiers de cuir et des marrons qu’on casse
L’odeur de l’encre fraîche sur les premiers bons points
Visages inconnus des nouveaux camarades
Mystère des cahiers que l’on ouvre en tremblant
Et les jeudis d’octobre aux courtes promenades
La nuit tombe trop tôt pour les petits enfants
Mais quand on retrouve dans le fond d’une poche
Un peu du sable de l’été
C’est bien ce jour-là quand on est un gosse
Que l’on apprend à regretter
Il était un p’tit homme
Tout habillé de blanc
Qui courait sur la plage
Derrière un cerf volant palpitant
Courait sous le ciel, courait follement
Après son âme d’enfant
Qui s’envolait, qui s’envolait
Qui s’envolait dans le vent.