Les paroles de la chanson
« Hôtel du grand retour »
Jacques Bertin
Tu vas revenir par les menthes
Par les luzernes les étés
Dans l’esprit les fusées errantes
Les cheveux d’astres les épées
Tu vas revenir par les ambres
Les bleus les saumons les chamois
Les chevreuils les dessins des chambres
Et les yeux de l’homme aux abois
Les trains fantômes de décembre
Dans les vallées du souvenir
Les rires d’eau des chutes tendres
Qui dévalent de l’avenir
Tu vas revenir redescendre
Par les berges du verbe aimer
Par le delta des regards tendres
Le grand escalier des années
Tu vas revenir par les plaines
Par la colère par l’aveu
Tu vas revenir par ma haine
Tu vas revenir je le veux
Par les rues des villes en cendres
Où tu te glisses sans aveu
Tu longes mes vers et tu trembles
Et tu es veule et je te veux
Tu vas revenir par les flammes
Le lino usé de la mer
Le film qui rugit sous la lame
Qui brille et se tord à l’envers
Tu vas revenir par tes drames
Comme un peu de sang dans mon verre
Par mes errances par nos larmes
Ouvrir le rideau de la mer
Les villes soudain applaudissent
On aime cet auteur de vers
La femme attend dans la coulisse
Elle apparaît et tout se perd
Cette chambre d’hôtel sinistre
Le port au loin, plus rien d’ouvert
En bas le gardien est complice
Tu surgis dans mon dernier vers!
Par les luzernes les étés
Dans l’esprit les fusées errantes
Les cheveux d’astres les épées
Tu vas revenir par les ambres
Les bleus les saumons les chamois
Les chevreuils les dessins des chambres
Et les yeux de l’homme aux abois
Les trains fantômes de décembre
Dans les vallées du souvenir
Les rires d’eau des chutes tendres
Qui dévalent de l’avenir
Tu vas revenir redescendre
Par les berges du verbe aimer
Par le delta des regards tendres
Le grand escalier des années
Tu vas revenir par les plaines
Par la colère par l’aveu
Tu vas revenir par ma haine
Tu vas revenir je le veux
Par les rues des villes en cendres
Où tu te glisses sans aveu
Tu longes mes vers et tu trembles
Et tu es veule et je te veux
Tu vas revenir par les flammes
Le lino usé de la mer
Le film qui rugit sous la lame
Qui brille et se tord à l’envers
Tu vas revenir par tes drames
Comme un peu de sang dans mon verre
Par mes errances par nos larmes
Ouvrir le rideau de la mer
Les villes soudain applaudissent
On aime cet auteur de vers
La femme attend dans la coulisse
Elle apparaît et tout se perd
Cette chambre d’hôtel sinistre
Le port au loin, plus rien d’ouvert
En bas le gardien est complice
Tu surgis dans mon dernier vers!