Les paroles de la chanson
« Heure de grâce »
Gilles Servat
HEURE DE GRÂCE
Et je marchais attentif
Regardant les mouettes fines
Quitter l’appui des fenêtres
En déchirant des cris brusques
Ou bien planant vers
Tournant lentement leurs têtes
Lançaient de longs cris plaintifs
Jusqu’aux mouvances du ciel.
Leurs ailes étroites traçaient
Des ombres, des signes fous
Sur des lacs
Sur les briques de la rue
Etreignant dans leurs falaises
Un flot de vent versé des nuages
Rapide et rempli de pluie
Trempé de lumière pourtant.
C’était pendant l’heure de grâce
Ebloui de claire ivresse
J’attendais au bord du monde
Que les quais s’ouvrent encore
Lancés par la main d’Angus
Comme un caillou qui ricoche
A défaut de noires Guinness
J’absorbais la ville et plus.
Un attelage gris et rose
Conduit des photons armés
Vers le paradis des Dômes
Dans la brume et la rosée
Des sous-sol agenouillés
Prient appuyés sur des grilles
Dans la joie païenne des portes
Paraît au des Saintes
L’aiment ronde, rousse, fine
Ces passants pressés qui flânent
Et sourires beaux et des chants
Des passants, d’éternité
Sous le soleil y est l’averse
Quand le souffle d’or satine
Décolla nous couronner
De Trinités, des arc-en-ciel
Peux-je marcher dans
Sans savoir que vers le nord
De l’autre côté
M’attendait un chien mourant?
J’allais vers la grande poste
Et je pensais à des Pâques
En sifflant mains dans les poches
Une musique irlandaise.
Et je marchais attentif
Regardant les mouettes fines
Quitter l’appui des fenêtres
En déchirant des cris brusques
Ou bien planant vers
Tournant lentement leurs têtes
Lançaient de longs cris plaintifs
Jusqu’aux mouvances du ciel.
Leurs ailes étroites traçaient
Des ombres, des signes fous
Sur des lacs
Sur les briques de la rue
Etreignant dans leurs falaises
Un flot de vent versé des nuages
Rapide et rempli de pluie
Trempé de lumière pourtant.
C’était pendant l’heure de grâce
Ebloui de claire ivresse
J’attendais au bord du monde
Que les quais s’ouvrent encore
Lancés par la main d’Angus
Comme un caillou qui ricoche
A défaut de noires Guinness
J’absorbais la ville et plus.
Un attelage gris et rose
Conduit des photons armés
Vers le paradis des Dômes
Dans la brume et la rosée
Des sous-sol agenouillés
Prient appuyés sur des grilles
Dans la joie païenne des portes
Paraît au des Saintes
L’aiment ronde, rousse, fine
Ces passants pressés qui flânent
Et sourires beaux et des chants
Des passants, d’éternité
Sous le soleil y est l’averse
Quand le souffle d’or satine
Décolla nous couronner
De Trinités, des arc-en-ciel
Peux-je marcher dans
Sans savoir que vers le nord
De l’autre côté
M’attendait un chien mourant?
J’allais vers la grande poste
Et je pensais à des Pâques
En sifflant mains dans les poches
Une musique irlandaise.