Les paroles de la chanson
« Gueule d'aminche »
Renaud
Ecoutez ça, les aminches;
les escarpes et les marlous,
c’est l’histoire d’un drôle de grinche,
tronche d’amour, gueule de voyou.
C’est une histoire féroce
qui f’ra pleurer les frangins,
qui fera chialer les gosses
de Belleville jusqu’à Pantin.
Pleurez pas dans vos mouchoirs,
non ça n’est pas mon histoire.
C’est l’histoire triste et sordide
d’un gigolo d’la Vache-Noire
qu’aimait d’un amour stupide
une bourgeoise des boul’vards.
L’avait pas une gueule trop moche,
sous sa casquette de fortif,
y traînait à la Bastoche,
où c’est qu’y jouait du canif.
Pleurez pas dans vos mouchoirs,
non ça n’est pas mon histoire.
C’était le roi des barrières,
l’as de la java musette,
l’tombeur des bals populaires,
d’la Chapelle à la Vilette.
Enfin bref, c’était l’bon jules
pas bégueule et presque honnête,
il avait pas trop d’scrupules
d’gagner sa croûte à Montmartre.
Pleurez pas dans vos mouchoirs,
non ça n’est pas mon histoire.
Mais l’angoisse c’est qu’un beau soir
il a rencontré c’te môme,
son sourire en balançoire,
ses grands airs et ses diplômes.
L’aurait mieux fait d’la maquer
su’l’trottoir pour 300 balles,
plutôt que d’s’amouracher
de cette salope en cavale.
Pleurez pas dans vos mouchoirs,
non ça n’est pas mon histoire.
Depuis qu’il l’a dans la peau,
c’est plus l’marlou qu’j’ai connu,
y parle de s’mettre au boulot,
de plus traîner dans les rues.
Pour y offrir des dentelles,
y renonce même au fric-frac,
aux coups d’surin et d’semelles,
aux combines et à l’arnaque.
Les escarpes et les marlous
qui traînez su’l’macadam,
faites-vous plutôt couper l’cou
qu’d’en pincer pour une grande dame.
Pleurez pas dans vos mouchoirs,
non ça n’est pas mon histoire
les escarpes et les marlous,
c’est l’histoire d’un drôle de grinche,
tronche d’amour, gueule de voyou.
C’est une histoire féroce
qui f’ra pleurer les frangins,
qui fera chialer les gosses
de Belleville jusqu’à Pantin.
Pleurez pas dans vos mouchoirs,
non ça n’est pas mon histoire.
C’est l’histoire triste et sordide
d’un gigolo d’la Vache-Noire
qu’aimait d’un amour stupide
une bourgeoise des boul’vards.
L’avait pas une gueule trop moche,
sous sa casquette de fortif,
y traînait à la Bastoche,
où c’est qu’y jouait du canif.
Pleurez pas dans vos mouchoirs,
non ça n’est pas mon histoire.
C’était le roi des barrières,
l’as de la java musette,
l’tombeur des bals populaires,
d’la Chapelle à la Vilette.
Enfin bref, c’était l’bon jules
pas bégueule et presque honnête,
il avait pas trop d’scrupules
d’gagner sa croûte à Montmartre.
Pleurez pas dans vos mouchoirs,
non ça n’est pas mon histoire.
Mais l’angoisse c’est qu’un beau soir
il a rencontré c’te môme,
son sourire en balançoire,
ses grands airs et ses diplômes.
L’aurait mieux fait d’la maquer
su’l’trottoir pour 300 balles,
plutôt que d’s’amouracher
de cette salope en cavale.
Pleurez pas dans vos mouchoirs,
non ça n’est pas mon histoire.
Depuis qu’il l’a dans la peau,
c’est plus l’marlou qu’j’ai connu,
y parle de s’mettre au boulot,
de plus traîner dans les rues.
Pour y offrir des dentelles,
y renonce même au fric-frac,
aux coups d’surin et d’semelles,
aux combines et à l’arnaque.
Les escarpes et les marlous
qui traînez su’l’macadam,
faites-vous plutôt couper l’cou
qu’d’en pincer pour une grande dame.
Pleurez pas dans vos mouchoirs,
non ça n’est pas mon histoire