Les paroles de la chanson
« Gourrance »
Pierre Perret
En arrivant elle m’a dit viens
Tu es en retard je suis dans mon bain
Attrape le gant d’crin et frotte-moi fort le dos
Moi j’ai du savon plein les calots
Et pour mieux lui chercher les poux
Dans l’eau j’l’ai fait mettre à genoux
J’avais vu Pampelune j’avais vu Waterloo
Mais jamais la lune dans l’eau
Et pour me prouver derechef
Que j’l’avais briquée comme un chef
Elle me tend les lèvres
Pleines de savon
Oh misère à poil que c’était bon
Ruisselante de perles d’eau
J’l’ai posée au creux de son dodo
Puis ce fut l’éclipse
Jusqu’au premier croissant
Qui m’attendait chaud en me réveillant
D’la pièce d’à côté elle me crie
Paul comme d’habitude un sucre et d’mi
Mais j’dis j’m’appelle Jacques
J’suis le facteur du quartier
Et j’espère que demain y aura du courrier
Comme si la foudre était venue
Une panthère m’est tombée dessus
Elle chausse ses lunettes
Me jette à la rue
J’ai même pas eu le temps de boire mon jus
Depuis au boulot j’ai plus de goût
Je vire toutes mes lettres à l’égout
J’attends sous sa fenêtre avec des croissants chauds
Et un gant tout neuf pour lui frotter le dos
Et je siffle en vain ce refrain
L’air qu’elle me sifflait dans son bain
Je siffle et j’en bave des ronds de chapeau
Malheureux comme un russe au Congo
Tu es en retard je suis dans mon bain
Attrape le gant d’crin et frotte-moi fort le dos
Moi j’ai du savon plein les calots
Et pour mieux lui chercher les poux
Dans l’eau j’l’ai fait mettre à genoux
J’avais vu Pampelune j’avais vu Waterloo
Mais jamais la lune dans l’eau
Et pour me prouver derechef
Que j’l’avais briquée comme un chef
Elle me tend les lèvres
Pleines de savon
Oh misère à poil que c’était bon
Ruisselante de perles d’eau
J’l’ai posée au creux de son dodo
Puis ce fut l’éclipse
Jusqu’au premier croissant
Qui m’attendait chaud en me réveillant
D’la pièce d’à côté elle me crie
Paul comme d’habitude un sucre et d’mi
Mais j’dis j’m’appelle Jacques
J’suis le facteur du quartier
Et j’espère que demain y aura du courrier
Comme si la foudre était venue
Une panthère m’est tombée dessus
Elle chausse ses lunettes
Me jette à la rue
J’ai même pas eu le temps de boire mon jus
Depuis au boulot j’ai plus de goût
Je vire toutes mes lettres à l’égout
J’attends sous sa fenêtre avec des croissants chauds
Et un gant tout neuf pour lui frotter le dos
Et je siffle en vain ce refrain
L’air qu’elle me sifflait dans son bain
Je siffle et j’en bave des ronds de chapeau
Malheureux comme un russe au Congo