Les paroles de la chanson
« Gaspar, melchior et balthazar »
Georges Chelon
Gaspar, Melchior et Balthazar
Vous arrivâtes en retard,
Dans les dunes vous musardâtes
Le très haut daignait qu’ici-bas
Une étoile guide vos pas
Pourtant quand vous vous présentâtes
La messe était dite
L’enfant était né
Les anges trompetteux avaient repris la route,
Aux heures de visite, que des habitués,
Des gens du cru sans doute
Gaspar, Melchior et Balthazar
Certes il est parfois des égar-
-Ements qui sont l’œuvre du diable
Une femme à peine voilée
Une oasis de péchés
Et la caravane s’ensable
Pour devenir un homme
Forcé de constater que même Dieu,
Au temps, a des comptes à rendre
Une certaine forme, un terme à respecter
Bref Marie n’a pas pu les attendre
Gaspar, Melchior et Balthazar
S’habillaient d’ors et de brocarts
Ne vous rend pas moins misérables
Qui sous les couverts d’un présent
A fait brûler de l’encens
Pour masquer l’odeur de l’étable
Peuchère les pauvres bêtes qui soufflaient sur Jésus
C’est pas le Saint Esprit qui leur donnait des forces
Alors je vous répète
Pas de sous-entendus
Et cesser de bomber le torse
Gaspar, Melchior et Balthazar
Vous jetâtes le trouble car
Dans une famille modeste
On ne va pas à un enfant
Offrir de la myrrhe, de l’encens
Alors qu’il manque de layette
Et les pauvres bêtes
Qui lui soufflaient dessus
Disaient " Petit Jésus " donnez nous donc une âme
Faites qu’on nous respecte
Qu’on ne nous mange plus
Ces corned-beef et bonnets d’âne
Gaspar, Melchior et Balthazar
Après ces accrocs, ces écarts
Devant lui vous vous prosternâtes
C’était comme par un fait exprès
L’heure de la divine tétée
Et le sacral-sein vous lorgnâtes
Marie était belle,
Comme si de rien n’était,
La poitrine menue, jolie comme on les aime
Il était clair que d’elle y avait rien à téter
Jésus tétait quand même
Gaspar, Melchior et Balthazar
Dakar, Bethléem, Dakar
Une véritable prouesse
Maintenant, ils ont la radio
Le satellite, le point Argos
La télé qui leur colle aux fesses
Puis il y eut une fête où tous les invités
En signe d’allégresse, mirent la main à la pâte
Ils firent des galettes
Pendant qu’ils les mangeaient
Que fîtes vous, vous vous tirâtes
Vous arrivâtes en retard,
Dans les dunes vous musardâtes
Le très haut daignait qu’ici-bas
Une étoile guide vos pas
Pourtant quand vous vous présentâtes
La messe était dite
L’enfant était né
Les anges trompetteux avaient repris la route,
Aux heures de visite, que des habitués,
Des gens du cru sans doute
Gaspar, Melchior et Balthazar
Certes il est parfois des égar-
-Ements qui sont l’œuvre du diable
Une femme à peine voilée
Une oasis de péchés
Et la caravane s’ensable
Pour devenir un homme
Forcé de constater que même Dieu,
Au temps, a des comptes à rendre
Une certaine forme, un terme à respecter
Bref Marie n’a pas pu les attendre
Gaspar, Melchior et Balthazar
S’habillaient d’ors et de brocarts
Ne vous rend pas moins misérables
Qui sous les couverts d’un présent
A fait brûler de l’encens
Pour masquer l’odeur de l’étable
Peuchère les pauvres bêtes qui soufflaient sur Jésus
C’est pas le Saint Esprit qui leur donnait des forces
Alors je vous répète
Pas de sous-entendus
Et cesser de bomber le torse
Gaspar, Melchior et Balthazar
Vous jetâtes le trouble car
Dans une famille modeste
On ne va pas à un enfant
Offrir de la myrrhe, de l’encens
Alors qu’il manque de layette
Et les pauvres bêtes
Qui lui soufflaient dessus
Disaient " Petit Jésus " donnez nous donc une âme
Faites qu’on nous respecte
Qu’on ne nous mange plus
Ces corned-beef et bonnets d’âne
Gaspar, Melchior et Balthazar
Après ces accrocs, ces écarts
Devant lui vous vous prosternâtes
C’était comme par un fait exprès
L’heure de la divine tétée
Et le sacral-sein vous lorgnâtes
Marie était belle,
Comme si de rien n’était,
La poitrine menue, jolie comme on les aime
Il était clair que d’elle y avait rien à téter
Jésus tétait quand même
Gaspar, Melchior et Balthazar
Dakar, Bethléem, Dakar
Une véritable prouesse
Maintenant, ils ont la radio
Le satellite, le point Argos
La télé qui leur colle aux fesses
Puis il y eut une fête où tous les invités
En signe d’allégresse, mirent la main à la pâte
Ils firent des galettes
Pendant qu’ils les mangeaient
Que fîtes vous, vous vous tirâtes