Les paroles de la chanson
« Frères d'armes ! »
Bérurier Noir
Vous savez c’que ça m’rapelle Lieutenant?
La bataille de Pigstown... Chaude affaire.
Huit jours à patauger dans l’sang des camarades...
Plus de 300 morts rien que dans mon régiment.
Mon meilleur ami, le capitaine Bluebitt
A eu les yeux arrachés par une balle.
Mon adjoint, le sergent Malbaret,
A agonisé trois jours à mes cotés,
Les deux jambes coupées net par un éclat d’obus...
Souvenirs, souvenirs...
Notre colonel a eu le ventre ouvert par un éclat.
Il a commandé la charge les tripes à l’air.
Son ordonnance les lui portait dans une bassine.
De temps en temps... Ah, ah...
Le brave garçon en laissait tomber un bout sur le sol
Et le vieux... Ah, ah...
Lui passait un de ces savons.
Quelles journées.
Les votres avaient un allant, une ardeur...
Je me souviens de l’un de vos porte-drapeaux...
Impossible de lui arracher son drapeau.
On lui a fait sauter les deux mains à coups d’sabre
Eh bien, le bougre a croché dans la hampe
Avec les dents.
Rien à faire pour qu’il lâche prise.
Je le revois encore les dents serrées sur son drapeau
Comme un chien sur un bout d’bois.
On avait beau tirer, vas t’faire fiche.
Le brave petit gars...
Vous savez c’que ça m’rapelle lieut’nant?
Souvenirs souvenirs... souvenirs souvenirs...
Frères D’Armes!
La bataille de Pigstown... Chaude affaire.
Huit jours à patauger dans l’sang des camarades...
Plus de 300 morts rien que dans mon régiment.
Mon meilleur ami, le capitaine Bluebitt
A eu les yeux arrachés par une balle.
Mon adjoint, le sergent Malbaret,
A agonisé trois jours à mes cotés,
Les deux jambes coupées net par un éclat d’obus...
Souvenirs, souvenirs...
Notre colonel a eu le ventre ouvert par un éclat.
Il a commandé la charge les tripes à l’air.
Son ordonnance les lui portait dans une bassine.
De temps en temps... Ah, ah...
Le brave garçon en laissait tomber un bout sur le sol
Et le vieux... Ah, ah...
Lui passait un de ces savons.
Quelles journées.
Les votres avaient un allant, une ardeur...
Je me souviens de l’un de vos porte-drapeaux...
Impossible de lui arracher son drapeau.
On lui a fait sauter les deux mains à coups d’sabre
Eh bien, le bougre a croché dans la hampe
Avec les dents.
Rien à faire pour qu’il lâche prise.
Je le revois encore les dents serrées sur son drapeau
Comme un chien sur un bout d’bois.
On avait beau tirer, vas t’faire fiche.
Le brave petit gars...
Vous savez c’que ça m’rapelle lieut’nant?
Souvenirs souvenirs... souvenirs souvenirs...
Frères D’Armes!