Les paroles de la chanson
« Frédéric »
Jacques Douai
Je me fous du monde entier,
Quand Frédéric me rappelle,
Les amours de nos vingt ans,
Nos chagrins, not’chez-soi,
Sans oublier les copains des Péron.
Aujourd’hui dispersés aux quatre vents,
On n’était pas des poètes, ni curés,
Ni malins,
Mais papa nous aimait bien.
Tu t’rappelles le dimanche,
Autour d’la table ça riait discutait,
Pendant qu’maman nous servait?
Mais après,
Après la vie t’a bouffé,
Comme elle bouffe tout le monde.
Aujourd’hui, ou plus tard, et moi j’ai suivi,
Depuis l’temps qu’on rêvait de quitter
Les vieux meubles,
Depuis l’temps qu’on rêvait
D’seretrouver enfin seuls.
T’as oublié Chopin,
Moi j’ai fait de mon mieux.
À présent tu bois du vin,
Ça fait plus sérieux.
Le père prend des coup d’vieux,
Et tout ça fait des vieux.
Je me fous du monde entier,
Quand Frédéric me rappelle,
Les amours de nos vingt ans,
Nos chagrins, not’chez-soi,
Sans oublier les copains des Péron.
Aujourd’hui dispersés aux quatre vents.
On n’était pas des poètes, ni curés,
Ni malins,
Mais papa nous aimait bien.
Tu t’rappelles le dimanche,
Autour d’la table ça riait discutait,
Pendant qu’maman nous servait?
Mais après,
Après ce fut la fête,
La plus belle des fêtes,
La fête des amants.
Ne dura qu’un printemps,
Puis l’automne revint,
Cet automne de la vie,
Adieu bel Arlequin.
Tu vois qu’on t’a menti,
Écroulés les châteaux.
Adieu nos clairs de lune,
Après tout faut c’qu’il faut,
Il faut s’en tailler une,
Une vie sans arguments,
Une vie de bon vivant.
Je me fous du monde entier,
Quand Frédéric me rappelle,
Les amours de nos vingt ans,
Nos chagrins, not’chez-soi,
Sans oublier les copains des Péron.
Aujourd’hui dispersés aux quatre vents,
On n’était pas des poètes, ni curés,
Ni malins,
Mais papa nous aimait bien.
Tu t’rappelles le dimanche,
Autour d’la table ça riait discutait,
Pendant qu’maman nous servait?
(à la fin, parlé:)
Tu t’rappelles Frédéric?
Allez, au-revoir...
Quand Frédéric me rappelle,
Les amours de nos vingt ans,
Nos chagrins, not’chez-soi,
Sans oublier les copains des Péron.
Aujourd’hui dispersés aux quatre vents,
On n’était pas des poètes, ni curés,
Ni malins,
Mais papa nous aimait bien.
Tu t’rappelles le dimanche,
Autour d’la table ça riait discutait,
Pendant qu’maman nous servait?
Mais après,
Après la vie t’a bouffé,
Comme elle bouffe tout le monde.
Aujourd’hui, ou plus tard, et moi j’ai suivi,
Depuis l’temps qu’on rêvait de quitter
Les vieux meubles,
Depuis l’temps qu’on rêvait
D’seretrouver enfin seuls.
T’as oublié Chopin,
Moi j’ai fait de mon mieux.
À présent tu bois du vin,
Ça fait plus sérieux.
Le père prend des coup d’vieux,
Et tout ça fait des vieux.
Je me fous du monde entier,
Quand Frédéric me rappelle,
Les amours de nos vingt ans,
Nos chagrins, not’chez-soi,
Sans oublier les copains des Péron.
Aujourd’hui dispersés aux quatre vents.
On n’était pas des poètes, ni curés,
Ni malins,
Mais papa nous aimait bien.
Tu t’rappelles le dimanche,
Autour d’la table ça riait discutait,
Pendant qu’maman nous servait?
Mais après,
Après ce fut la fête,
La plus belle des fêtes,
La fête des amants.
Ne dura qu’un printemps,
Puis l’automne revint,
Cet automne de la vie,
Adieu bel Arlequin.
Tu vois qu’on t’a menti,
Écroulés les châteaux.
Adieu nos clairs de lune,
Après tout faut c’qu’il faut,
Il faut s’en tailler une,
Une vie sans arguments,
Une vie de bon vivant.
Je me fous du monde entier,
Quand Frédéric me rappelle,
Les amours de nos vingt ans,
Nos chagrins, not’chez-soi,
Sans oublier les copains des Péron.
Aujourd’hui dispersés aux quatre vents,
On n’était pas des poètes, ni curés,
Ni malins,
Mais papa nous aimait bien.
Tu t’rappelles le dimanche,
Autour d’la table ça riait discutait,
Pendant qu’maman nous servait?
(à la fin, parlé:)
Tu t’rappelles Frédéric?
Allez, au-revoir...