Les paroles de la chanson
« Fortunat »
La Virée

{Refrain}
Fortunat marche comme un soldat,
Un vétéran de Bertrand, du North Shore Regiment
Comme son beau-frère Cléophas
Ils n’étaient pas des lâches, au temps de leur jeune âge

En France dans, les années quarante,
Quarante-deux, quarante-trois, c’était pas beau là-bas
Et jusqu’en quarante-cinq, toujours avec un flingue
Pour défendre notre Canada

{au Refrain}

Par ici, on pense avoir tout vu
En r’gardant les p’tites vues, avec de faux Allemands
Des canons qui sont faits en carton
Du ketchup pour le sang, ah oui, ç’a l’air bien convaincant

{au Refrain}

Fortunat c’était un vrai soldat

Aujourd’hui, ils sont dans ce village
Ces gens d’un certain âge qu’on respecte par ici
En novembre au temps de l’Armistice
On pense aux sacrifices, à ceux qui ont perdu la vie

{au Refrain}

La guerre, faudrait jamais la faire
Mais comme l’Angleterre n’a pas eu le choix
Fortunat et bien d’autres soldats
Sont partis l’autre bord pour défendre notre Canada

{au Refrain}

En plus d’avoir bravé la mort
Fortunat est rev’nu accablé de remords
Ce n’est que cinquante-quatre ans après,
Car sa fille le cherchait, que Ria l’en libéra

Fortunat est aussi grand-papa
Il a une descendance, en Hollande, sur trois générations
Enfant de la libération
Quand la guerre faisait rage, au temps de leur jeune âge

Ils n’étaient pas des lâches
Au temps de leur jeune âge.