Les paroles de la chanson
« Fortaleza »
Bernard Lavilliers
Elle avait les tarots tatoués
Sur l’épaule droite encadrés
Par deux cicatrices au couteau
Elle était née à Buenos Aires
Métisse d’indienne et de SS
Elle portait à son poignet droit
Lembrança do Senhor do Bonfim da Bahia
Da Bahia, da Bahia
Elle te laissait un goût amer
De coco et de citron vert
Elle m’attendait sous la véranda
A Fortalerza
On meurt parfois pour un rien
Une mygale ou un chagrin
Un scorpion, un américain
Elle travaillait dans un hôtel
Restaurant essence et bordel
Mode de Paris Winchester
Lembrança do Senhor do Bonfim da Bahia
Da Bahia, da Bahia
Elle glissait son regard oblique
Sur tes épaules et sur ton fric
Et tu restais à moisir là
A Fortalerza
Elle souriait sous la véranda
Les yeux mi-clos on y voit
Un après-midi de chaleur
Je suis passé vers les cinq heures
Immobile au milieu des fleurs
Elle ne me répondit pas
Il manquait à son poignet droit
Lembrança do Senhor do Bonfim da Bahia
Da Bahia, da Bahia
Elle souriait sous la véranda
Du sang dans sa bouche en cœur
Sais-tu pour qui et pour quoi?
A Fortalerza
J’ai tellement pleuré que tu vois
J’en ai un voile sur la voix
Mais qui se souvient de tout ça
Traversé par l’Equateur
Les grands vents soufflant du noroît
J’ai noué à mon poignet droit
Lembrança do Senhor do Bonfim da Bahia
Da Bahia, da Bahia
Alizés qu’on prend de travers
Barrières de coraux sous la mer
Pour s’en aller vers le Cap Vert
Est-ce qu’on se souvient de tout ça, à Fortalerza
Est-ce qu’on se souvient de tout ça, à Fortalerza
Sur l’épaule droite encadrés
Par deux cicatrices au couteau
Elle était née à Buenos Aires
Métisse d’indienne et de SS
Elle portait à son poignet droit
Lembrança do Senhor do Bonfim da Bahia
Da Bahia, da Bahia
Elle te laissait un goût amer
De coco et de citron vert
Elle m’attendait sous la véranda
A Fortalerza
On meurt parfois pour un rien
Une mygale ou un chagrin
Un scorpion, un américain
Elle travaillait dans un hôtel
Restaurant essence et bordel
Mode de Paris Winchester
Lembrança do Senhor do Bonfim da Bahia
Da Bahia, da Bahia
Elle glissait son regard oblique
Sur tes épaules et sur ton fric
Et tu restais à moisir là
A Fortalerza
Elle souriait sous la véranda
Les yeux mi-clos on y voit
Un après-midi de chaleur
Je suis passé vers les cinq heures
Immobile au milieu des fleurs
Elle ne me répondit pas
Il manquait à son poignet droit
Lembrança do Senhor do Bonfim da Bahia
Da Bahia, da Bahia
Elle souriait sous la véranda
Du sang dans sa bouche en cœur
Sais-tu pour qui et pour quoi?
A Fortalerza
J’ai tellement pleuré que tu vois
J’en ai un voile sur la voix
Mais qui se souvient de tout ça
Traversé par l’Equateur
Les grands vents soufflant du noroît
J’ai noué à mon poignet droit
Lembrança do Senhor do Bonfim da Bahia
Da Bahia, da Bahia
Alizés qu’on prend de travers
Barrières de coraux sous la mer
Pour s’en aller vers le Cap Vert
Est-ce qu’on se souvient de tout ça, à Fortalerza
Est-ce qu’on se souvient de tout ça, à Fortalerza