Les paroles de la chanson
« Folâtrie »
Fernandel
L’autre soir ayant des idées folles,
J’entrais dans un grand au music hall,
Et m’installais tout plein d’orgueil, dans un fauteuil.
On jouait une revue sans voile,
Et toutes les femmes étaient à genoux,
Chacune avait le dos tourné, de mon côté.
Comme elle n’avaient pas de tutu,
Elle nous faisaient voir leur corps.
Ah mince alors!
C’était bien fait pour me réjouir,
Et moi qu’avais envie de danser,
Très satisfait, J’applaudissais.
Une danseuse à lair folichon,
Quavait deux jolis ptits petons,
Me fit de lœil je mdis ça va, Tu l’attendras.
Une heure après, à la sortie,
Contre un mur, je faisais l’pied d’grue,
Elle vint alors avec envie, Et pris mon bras.
Puis, elle me dit dune voix de crécelle,
Tu sais je ne suis pas pudique, Faut que j’t’explique:
C’est dans un de mes derniers voyages,
Que jai perdu mon pull over.
Mais oui mon cher, Faut pas ten faire!
J’lui dit pour la mettre à son aise,
Men fout pourvu que je te plaise.
Toi tu me plais alors, ma foi, Viens donc chez moi.
Ici quelqu’un peu nous épier,
Et comme je veux prendre mon temps,
Jnai pas envie de m’démancher, Pour t’embrasser.
Une fois chez moi, je le confesse,
Ma main ségarait dans ses cheveux, J’étais heureux!
Ensuite, fier tout comme un pacha,
Je lui chatouillais son ptit nez,
Puis j’l’invitais, Vite à dîner.
Après avoir fait la dinette,
Elle me dit fait moi risette,
Moi j’aime les hommes quont le sourire,
Cest rien de ldire.
Avec ton visage rubicon,
Mon petit, tu nas pas l’air d’un pitre,
Tu as le caractère brouillon, Bref dun melon.
Oh non je n’ai rien dun cénobite,
J’lui dit j’ai même une grosse envie,
Faire des folies!
Là d’ssus arrêtant ma harangue,
Sur son cou je passais ma main.
Sacré mâtin! Cétait divin!
Mais elle sécria tout à coup,
Mon vieux, avant de tirer le verrou,
Donne moi du fric, sinon sans ça,
Je ne marche pas.
Il faut pas me prendre pour une nouille,
Parce que moi, je t’arrache les yeux!
En entendant ces mots scandés, Je déchantais.
Puis elle reprit dun ton bravache,
Tu m’fais l’effet dêtre une belle rosse,
Là dessus la gosse,
Partie sans tambour, ni trompette,
Mais moi je conservais mes rougeurs,
Car pas d’erreur, J’ai eu bien peur!
J’entrais dans un grand au music hall,
Et m’installais tout plein d’orgueil, dans un fauteuil.
On jouait une revue sans voile,
Et toutes les femmes étaient à genoux,
Chacune avait le dos tourné, de mon côté.
Comme elle n’avaient pas de tutu,
Elle nous faisaient voir leur corps.
Ah mince alors!
C’était bien fait pour me réjouir,
Et moi qu’avais envie de danser,
Très satisfait, J’applaudissais.
Une danseuse à lair folichon,
Quavait deux jolis ptits petons,
Me fit de lœil je mdis ça va, Tu l’attendras.
Une heure après, à la sortie,
Contre un mur, je faisais l’pied d’grue,
Elle vint alors avec envie, Et pris mon bras.
Puis, elle me dit dune voix de crécelle,
Tu sais je ne suis pas pudique, Faut que j’t’explique:
C’est dans un de mes derniers voyages,
Que jai perdu mon pull over.
Mais oui mon cher, Faut pas ten faire!
J’lui dit pour la mettre à son aise,
Men fout pourvu que je te plaise.
Toi tu me plais alors, ma foi, Viens donc chez moi.
Ici quelqu’un peu nous épier,
Et comme je veux prendre mon temps,
Jnai pas envie de m’démancher, Pour t’embrasser.
Une fois chez moi, je le confesse,
Ma main ségarait dans ses cheveux, J’étais heureux!
Ensuite, fier tout comme un pacha,
Je lui chatouillais son ptit nez,
Puis j’l’invitais, Vite à dîner.
Après avoir fait la dinette,
Elle me dit fait moi risette,
Moi j’aime les hommes quont le sourire,
Cest rien de ldire.
Avec ton visage rubicon,
Mon petit, tu nas pas l’air d’un pitre,
Tu as le caractère brouillon, Bref dun melon.
Oh non je n’ai rien dun cénobite,
J’lui dit j’ai même une grosse envie,
Faire des folies!
Là d’ssus arrêtant ma harangue,
Sur son cou je passais ma main.
Sacré mâtin! Cétait divin!
Mais elle sécria tout à coup,
Mon vieux, avant de tirer le verrou,
Donne moi du fric, sinon sans ça,
Je ne marche pas.
Il faut pas me prendre pour une nouille,
Parce que moi, je t’arrache les yeux!
En entendant ces mots scandés, Je déchantais.
Puis elle reprit dun ton bravache,
Tu m’fais l’effet dêtre une belle rosse,
Là dessus la gosse,
Partie sans tambour, ni trompette,
Mais moi je conservais mes rougeurs,
Car pas d’erreur, J’ai eu bien peur!