Les paroles de la chanson
« Fest noz de paname »
Manau
7 ans à peine une gamine va arriver
Arrivée vers l’inconnu un peu perdue, elle est fatiguée
Faut dire que son voyage s’est fait debout en 2ème classe
Elle vient de poser son premier pied en gare de Montparnasse
Des souvenirs d’époque, des gens qui ont bougé
Souvenir des plus anciens qui n’ont sûrement pas oublié
En 45, hé houai! mon gars c’était ainsi
Malheureusement après la guerre le travail était à Paris
Il y a eu des basques, des auvergnats et puis des corses
Des gens de l’est ou l’ouest, du sud, du nord qui ont trouvé la force
De venir, de monter jusqu’à la capitale
Comme beaucoup de bretons venus chercher un idéal
De vie, un challenge à relever
Rien n’était écrit lorsque tous ces gens sont arrivés
Et bien sûr, toujours la tête haute et fière
Inventant le son de tous ces quartiers populaires
{Refrain:}
Un son de fest-noz qui vient de Paname
Un son qui sent bon le métro, le pavé et le macadam
Un son qui me parle plein de vague à l’âme
Un peu loin d’la Bretagne
Mais ça ne l’empêche pas d’avoir du charme
15 ans après et tout le monde veut s’amuser
S’amuser dans tous les bals, s’éclater dans les beaux quartiers
Les filles mettaient des jupes et les mecs des blousons noirs
Avant que les bals débutent fin de semaine, vendredi soir
Imaginez l’affaire, nos pères et nos grands-père
s Avec une banane remplie de gel histoire qu’elle tienne en l’air
J’veux pas critiquer, non non, je ne veux pas chambrer
A chaque époque sa mode, c’est vrai que celle là me fait marrer
Il y avait aussi les plus caïds, les plus costauds
Qu’allaient foutre la merde dans toutes les soirées,
tous les bals à Jo
Ça se cognait sec du côté des quais de Seine
A coups de pieds et à coups de poings,
ça se finissait même à coups de chaînes
Mais malgré ça, tout le monde était collé-serré
Les mains sur les hanches ou bien les fesses
On appelait ça guincher
Et l’orchestre jouait jusqu’au petit matin
Reprenant toutes les chansons
Chantant tous ces refrains
{au Refrain}
Fest-noz de Paname, de la Tour Eiffel à Notre Dame
Fest-noz pour ces dames sur le trottoir, le cœur en larmes
Les années sont passées comme le métropolitain
Et rien n’a changé à part les murs avec le papier peint
Mais certains vieux ont toujours des difficultés
Difficile de s’intégrer pour les piliers d’communautés
Avoir la terre natale qui coule dans les veines
Et voir la mer en carte postale,
c’est sûr que ça leur fait de la peine
Mais non, non, il n’y a pas toujours de chagrin
Comme les vieux 45 tours, ça fait "Je ne regrette rien"
Non moi non plus j’regrette rien et j’ le signe
Remerciant tous ces anciens d’apporter ces racines
{au Refrain}
Arrivée vers l’inconnu un peu perdue, elle est fatiguée
Faut dire que son voyage s’est fait debout en 2ème classe
Elle vient de poser son premier pied en gare de Montparnasse
Des souvenirs d’époque, des gens qui ont bougé
Souvenir des plus anciens qui n’ont sûrement pas oublié
En 45, hé houai! mon gars c’était ainsi
Malheureusement après la guerre le travail était à Paris
Il y a eu des basques, des auvergnats et puis des corses
Des gens de l’est ou l’ouest, du sud, du nord qui ont trouvé la force
De venir, de monter jusqu’à la capitale
Comme beaucoup de bretons venus chercher un idéal
De vie, un challenge à relever
Rien n’était écrit lorsque tous ces gens sont arrivés
Et bien sûr, toujours la tête haute et fière
Inventant le son de tous ces quartiers populaires
{Refrain:}
Un son de fest-noz qui vient de Paname
Un son qui sent bon le métro, le pavé et le macadam
Un son qui me parle plein de vague à l’âme
Un peu loin d’la Bretagne
Mais ça ne l’empêche pas d’avoir du charme
15 ans après et tout le monde veut s’amuser
S’amuser dans tous les bals, s’éclater dans les beaux quartiers
Les filles mettaient des jupes et les mecs des blousons noirs
Avant que les bals débutent fin de semaine, vendredi soir
Imaginez l’affaire, nos pères et nos grands-père
s Avec une banane remplie de gel histoire qu’elle tienne en l’air
J’veux pas critiquer, non non, je ne veux pas chambrer
A chaque époque sa mode, c’est vrai que celle là me fait marrer
Il y avait aussi les plus caïds, les plus costauds
Qu’allaient foutre la merde dans toutes les soirées,
tous les bals à Jo
Ça se cognait sec du côté des quais de Seine
A coups de pieds et à coups de poings,
ça se finissait même à coups de chaînes
Mais malgré ça, tout le monde était collé-serré
Les mains sur les hanches ou bien les fesses
On appelait ça guincher
Et l’orchestre jouait jusqu’au petit matin
Reprenant toutes les chansons
Chantant tous ces refrains
{au Refrain}
Fest-noz de Paname, de la Tour Eiffel à Notre Dame
Fest-noz pour ces dames sur le trottoir, le cœur en larmes
Les années sont passées comme le métropolitain
Et rien n’a changé à part les murs avec le papier peint
Mais certains vieux ont toujours des difficultés
Difficile de s’intégrer pour les piliers d’communautés
Avoir la terre natale qui coule dans les veines
Et voir la mer en carte postale,
c’est sûr que ça leur fait de la peine
Mais non, non, il n’y a pas toujours de chagrin
Comme les vieux 45 tours, ça fait "Je ne regrette rien"
Non moi non plus j’regrette rien et j’ le signe
Remerciant tous ces anciens d’apporter ces racines
{au Refrain}