Les paroles de la chanson
« Féminité »
Martine Sarri
C’est une chanson, ma mère,
Que tu n’as pas chantée
Pas une chanson pour plaire,
Pour les salons de thé
C’est quelques mots de trois fois rien
Mais c’est du beau qui fait du bien
C’est une chanson, ma mère, qui chante loin
C’est un gospel païen
Faut plus prier, faut plus crier
Faut plus gémir, faute de plaisir, féminité
Faut mettre un V géant à vérité
Pour faire un nœud à nos idées
Pour faire éclater la féminité
Tous les fachos, tous les machos
Vont tomber là, poussés par la féminité
Tous les pachas prêcheurs, les Shahs d’Iran
Tous les tireurs, tous les tyrans
Vont sentir passer la féminité
C’est fini, les filles de la pub
C’est fini, la vierge ou la pute
La vaisselle, les passions passoires
Le coup du samedi soir
C’est fini du coq au cocu
Les idoles, les idées reçues
Il n’y a qu’un Soleil, c’est banal
Et cent mille étoiles
Refuse d’être l’usine à naître
L’animal préféré du mâle, mal-aimé
Si ton drapeau est rouge comme le sang
D’Olympe de Gouges, de George Sand
Qui va l’éviter, la féminité?
Le sexe fort donnait la mort
Le sexe fort sera celui qui donne la vie
Femmes de tous les pays, unissez-vous!
La terre est femme et, de la boue
Jaillit la beauté, la féminité
Que tu n’as pas chantée
Pas une chanson pour plaire,
Pour les salons de thé
C’est quelques mots de trois fois rien
Mais c’est du beau qui fait du bien
C’est une chanson, ma mère, qui chante loin
C’est un gospel païen
Faut plus prier, faut plus crier
Faut plus gémir, faute de plaisir, féminité
Faut mettre un V géant à vérité
Pour faire un nœud à nos idées
Pour faire éclater la féminité
Tous les fachos, tous les machos
Vont tomber là, poussés par la féminité
Tous les pachas prêcheurs, les Shahs d’Iran
Tous les tireurs, tous les tyrans
Vont sentir passer la féminité
C’est fini, les filles de la pub
C’est fini, la vierge ou la pute
La vaisselle, les passions passoires
Le coup du samedi soir
C’est fini du coq au cocu
Les idoles, les idées reçues
Il n’y a qu’un Soleil, c’est banal
Et cent mille étoiles
Refuse d’être l’usine à naître
L’animal préféré du mâle, mal-aimé
Si ton drapeau est rouge comme le sang
D’Olympe de Gouges, de George Sand
Qui va l’éviter, la féminité?
Le sexe fort donnait la mort
Le sexe fort sera celui qui donne la vie
Femmes de tous les pays, unissez-vous!
La terre est femme et, de la boue
Jaillit la beauté, la féminité