Les paroles de la chanson
« Felicita »
Gilbert Bécaud
Là-haut, du côté de Vicenta, la terre n’était pas riche
Et mon père non plus
Chez nous, un oncle un peu triste
Un peu idéaliste
Nous racontait sa guerre
On ne l’a jamais cru
Le jeudi, c’était les vacances chez la cousine Angela
Y avait des confitures mais surtout le piano
Un meuble d’héritage
Venu du Moyen-Âge
Aussi faux que les cloches
Mais ce qu’il était beau!
J’aimais le son guitare
De cet instrument rare
Quand je touchais les notes
Il me disait des choses que je trouvais jolies
Alors un jour, Angela m’a conduit chez Marika
Une grande artiste des années lointaines
Célèbre à Cracovie
Ses mains étaient légères
Me tenaient par l’épaule
Me faisaient faire des gammes
Chanter Napolitano
Je travaillais bien
Pour l’anniversaire de ma mère
J’ai fait un numéro devant la famille entière
Et aussi pour Lea, la fille du voisin
Ma voisine d’en bas
Ah! Felicita!
È bravo mille per la tua bella musica
Bravo, Felicita!
Ce mot de rêve
Sur les lèvres
De Lea
Et puis j’ai écrit des paroles
Lea, à tous ces "je t’aime", j’ai mis de la musique
Ce fut la première de mes chansons
Bien sûr, j’en ai fait d’autres
Chantées à la kermesse
Les dimanches de fête
Lea faisait la quête
À la belle saison
À la mort de mon père
J’ai tenu l’harmonium
J’ai chanté les prières
Je me sentais dans ma solitude devenir un homme
Pour gagner la vie de bohème, j’ai tourné dans les villages
Dans tous les coins de province
Lea... se marie à Vérone
À Vérone...
C’est un beau métier, la musique
Qui faisait peur à mon père
On en parle au cimetière
On en rit tous les deux
Je conserve de mes jours fastes
Un souvenir formidable
Et, les soirs misérables,
J’entends la salle qui m’acclame
Je ferme les yeux... les yeux
Ah! Felicita!
Bravo mille per la tua bella musica
Bravo, Felicita!
Ce mot de rêve
Sur les lèvres
De Lea
{Choeurs, x3}
Ah! Felicita!
Bravo mille per la tua bella musica
Bravo, Felicita!
Ce mot de rêve
Sur les lèvres
De Lea
Et mon père non plus
Chez nous, un oncle un peu triste
Un peu idéaliste
Nous racontait sa guerre
On ne l’a jamais cru
Le jeudi, c’était les vacances chez la cousine Angela
Y avait des confitures mais surtout le piano
Un meuble d’héritage
Venu du Moyen-Âge
Aussi faux que les cloches
Mais ce qu’il était beau!
J’aimais le son guitare
De cet instrument rare
Quand je touchais les notes
Il me disait des choses que je trouvais jolies
Alors un jour, Angela m’a conduit chez Marika
Une grande artiste des années lointaines
Célèbre à Cracovie
Ses mains étaient légères
Me tenaient par l’épaule
Me faisaient faire des gammes
Chanter Napolitano
Je travaillais bien
Pour l’anniversaire de ma mère
J’ai fait un numéro devant la famille entière
Et aussi pour Lea, la fille du voisin
Ma voisine d’en bas
Ah! Felicita!
È bravo mille per la tua bella musica
Bravo, Felicita!
Ce mot de rêve
Sur les lèvres
De Lea
Et puis j’ai écrit des paroles
Lea, à tous ces "je t’aime", j’ai mis de la musique
Ce fut la première de mes chansons
Bien sûr, j’en ai fait d’autres
Chantées à la kermesse
Les dimanches de fête
Lea faisait la quête
À la belle saison
À la mort de mon père
J’ai tenu l’harmonium
J’ai chanté les prières
Je me sentais dans ma solitude devenir un homme
Pour gagner la vie de bohème, j’ai tourné dans les villages
Dans tous les coins de province
Lea... se marie à Vérone
À Vérone...
C’est un beau métier, la musique
Qui faisait peur à mon père
On en parle au cimetière
On en rit tous les deux
Je conserve de mes jours fastes
Un souvenir formidable
Et, les soirs misérables,
J’entends la salle qui m’acclame
Je ferme les yeux... les yeux
Ah! Felicita!
Bravo mille per la tua bella musica
Bravo, Felicita!
Ce mot de rêve
Sur les lèvres
De Lea
{Choeurs, x3}
Ah! Felicita!
Bravo mille per la tua bella musica
Bravo, Felicita!
Ce mot de rêve
Sur les lèvres
De Lea