Les paroles de la chanson
« Eurydice nonante sept »
Hubert-Félix Thiéfaine
De l’autre côté du passage obscur
Tu vois parfois d’étranges lueurs
Des tags lumineux qui courent sur les murs
Des néons-graffiti sans couleurs
Eurydice
De l’autre côté du passage obscur
T’entends parfois d’étranges rumeurs
Des voix fissurées qui rêvent et murmurent
Mais qui jamais ne rient ni ne pleurent
Eurydice
La vie est un songe où ton pauvre Orphée
Se traîne comme un mendiant sans voix
Comme un ange perdu, un idiot qui sait
Qu’il a vu l’invisible en toi
De l’autre côté du passage obscur
T’étreins parfois d’étranges moiteurs
Des fluorescences de tendresse-azur
D’éclaboussures de ciguë en fleurs
Eurydice
Tu vois parfois d’étranges lueurs
Des tags lumineux qui courent sur les murs
Des néons-graffiti sans couleurs
Eurydice
De l’autre côté du passage obscur
T’entends parfois d’étranges rumeurs
Des voix fissurées qui rêvent et murmurent
Mais qui jamais ne rient ni ne pleurent
Eurydice
La vie est un songe où ton pauvre Orphée
Se traîne comme un mendiant sans voix
Comme un ange perdu, un idiot qui sait
Qu’il a vu l’invisible en toi
De l’autre côté du passage obscur
T’étreins parfois d’étranges moiteurs
Des fluorescences de tendresse-azur
D’éclaboussures de ciguë en fleurs
Eurydice