Les paroles de la chanson
« Etrange »
Nicolas Bacchus
Un charter au matin... j’ai pleuré, il a plu
Ô mon bel étranger, on se reverra plus
C’est étrange
Les septembres qui fondent, les étés menaçants
La sueur, les couleurs, les odeurs et le sang
Se mélangent
J’avais le goût de pomme, toi celui de papaye
On se goûtait l’un l’autre à chaque bout de la paille
Jus d’orange
Les peupliers debout, l’allée où nous allions
Les chats, la cheminée, ton parfum de faux lion
Dans les granges
Le doigt sur une mappemonde, on se cherchait une île
Je descendais la Seine, tu remontais le Nil
Et le Gange
Et l’on faisait tourner la Terre comme une toupie
Pour y voir apparaître un unique pays
En échange
Et nous tissions sur un métier à métisser
Entre un avenir en laisse et un laisser-passer
Qui dérange
Un vol en bateau-mouche, un air d’accordéon
Ton sourire au fusain, du pain pour les pigeons
Deux mésanges
Un Boeing chante au loin, le son de l’air effraie
Je croque du raisin, j’ai bu, je reboirai
Nos vendanges
Un charter au matin... j’ai pleuré, il a plu
Ô mon bel étranger, on n’ se reverra plus
C’est étrange
Ô mon bel étranger, on se reverra plus
C’est étrange
Les septembres qui fondent, les étés menaçants
La sueur, les couleurs, les odeurs et le sang
Se mélangent
J’avais le goût de pomme, toi celui de papaye
On se goûtait l’un l’autre à chaque bout de la paille
Jus d’orange
Les peupliers debout, l’allée où nous allions
Les chats, la cheminée, ton parfum de faux lion
Dans les granges
Le doigt sur une mappemonde, on se cherchait une île
Je descendais la Seine, tu remontais le Nil
Et le Gange
Et l’on faisait tourner la Terre comme une toupie
Pour y voir apparaître un unique pays
En échange
Et nous tissions sur un métier à métisser
Entre un avenir en laisse et un laisser-passer
Qui dérange
Un vol en bateau-mouche, un air d’accordéon
Ton sourire au fusain, du pain pour les pigeons
Deux mésanges
Un Boeing chante au loin, le son de l’air effraie
Je croque du raisin, j’ai bu, je reboirai
Nos vendanges
Un charter au matin... j’ai pleuré, il a plu
Ô mon bel étranger, on n’ se reverra plus
C’est étrange