Les paroles de la chanson
« Etat des lieux »
Bernard Lavilliers
Je vois des grands Tchernobyl en puissance
Je vois des animaux clônés
Des millions d’tonnes de pétrole en souffrance
Sur des super-tankers rouillés
Tout en regressant, on s’dit qu’on avance
On accélère, on tourne en rond
Les super-productions font la tendance
Mais c’est toujours la même chanson
{Refrain:}
Cassé de l’Est
Stressé de l’Ouest
Rusé du Nord
Usé du Sud
Vers quelle certitude
Vers quelle latitude
Vers quelle lassitude
Vers quelle certitude
Aller où?
Je vois l’énorme appétit de matière,
Cette montagne de déchets
Des sous-marins coulés, mais nucléaires,
Ca fait toujours un drôle d’effet
Qui va manger l’gâteau d’anniversaire?
Pas ceux qui payent l’addition
S’il reste des miettes pour l’oeuvre humanitaire,
Ce sera toujours la même chanson
{au Refrain}
Je vois des guerres tribales comme des cancers
Qui rongent des pays déchirés
La propagande aveugle, totalitaire
Et l’addition qu’on va payer
Je vois des océans couleur d’encre
Je vois des poissons irradiés
Je vois des canicules hallucinantes
Toutes ces villes inondées
Que la nature assure, les animaux s’en sortent
Que le point de rupture ne soit pas lettre morte
Après nous le déluge, bombardé de neutrons
L’univers qui nous juge nous donne le frisson
{au Refrain}
Je vois des animaux clônés
Des millions d’tonnes de pétrole en souffrance
Sur des super-tankers rouillés
Tout en regressant, on s’dit qu’on avance
On accélère, on tourne en rond
Les super-productions font la tendance
Mais c’est toujours la même chanson
{Refrain:}
Cassé de l’Est
Stressé de l’Ouest
Rusé du Nord
Usé du Sud
Vers quelle certitude
Vers quelle latitude
Vers quelle lassitude
Vers quelle certitude
Aller où?
Je vois l’énorme appétit de matière,
Cette montagne de déchets
Des sous-marins coulés, mais nucléaires,
Ca fait toujours un drôle d’effet
Qui va manger l’gâteau d’anniversaire?
Pas ceux qui payent l’addition
S’il reste des miettes pour l’oeuvre humanitaire,
Ce sera toujours la même chanson
{au Refrain}
Je vois des guerres tribales comme des cancers
Qui rongent des pays déchirés
La propagande aveugle, totalitaire
Et l’addition qu’on va payer
Je vois des océans couleur d’encre
Je vois des poissons irradiés
Je vois des canicules hallucinantes
Toutes ces villes inondées
Que la nature assure, les animaux s’en sortent
Que le point de rupture ne soit pas lettre morte
Après nous le déluge, bombardé de neutrons
L’univers qui nous juge nous donne le frisson
{au Refrain}