Les paroles de la chanson
« Espace »
Morice Benin
Tu marches devant
Et je veux bien marcher derrière
Inutile de discuter
Pour savoir qui prendra la tête
Tu as le chameau
Et je prendrai l’âne docile
Qui brait à chaque point d’eau,
Galope contre la colline
Nous voici parés
Pour la marche des tentatives
La route n’est pas balisée
Mais nous serons au moins sûrs de vivre
J’ai cueilli un rayon de lin
Qui sortait du soleil ce matin
Je m’y suis accroché
J’ai senti que ça tirait
Je t’ai rattrapée
Tu courais bien trop vite
Pour des petits pieds sans gaieté
Qui avaient perdu le sourire
Nous regarderons
Chaque matin d’aurore sèche
Se découper à l’horizon
Des oasis de plantes vertes
Nous aurons beaucoup
De pas enfoncés dans le sable
Mais nous cueillerons des sourires
Rencontrés sur chaque visage
Nous aurons des herbes plissées
Effleurant nos corps dans l’immensité
Nous serons minuscules
Mais nous respirerons
Il y a des gens
Qui nous demanderont toujours
Comment aborder les déserts
Sans risquer la moindre brûlure
Nous repartirons
Vers des coins de brume sauvage,
Des goélands s’assembleront
A nos pas de pauvres nomades
Tu n’as pas relevé les yeux
Tu ne sais même pas où tu t’en vas
Peu importe le lieu
Puisque tu y vas
Tu marches devant
Et je veux bien marcher derrière
Inutile de discuter
Pour savoir qui prendra la tête
Et je veux bien marcher derrière
Inutile de discuter
Pour savoir qui prendra la tête
Tu as le chameau
Et je prendrai l’âne docile
Qui brait à chaque point d’eau,
Galope contre la colline
Nous voici parés
Pour la marche des tentatives
La route n’est pas balisée
Mais nous serons au moins sûrs de vivre
J’ai cueilli un rayon de lin
Qui sortait du soleil ce matin
Je m’y suis accroché
J’ai senti que ça tirait
Je t’ai rattrapée
Tu courais bien trop vite
Pour des petits pieds sans gaieté
Qui avaient perdu le sourire
Nous regarderons
Chaque matin d’aurore sèche
Se découper à l’horizon
Des oasis de plantes vertes
Nous aurons beaucoup
De pas enfoncés dans le sable
Mais nous cueillerons des sourires
Rencontrés sur chaque visage
Nous aurons des herbes plissées
Effleurant nos corps dans l’immensité
Nous serons minuscules
Mais nous respirerons
Il y a des gens
Qui nous demanderont toujours
Comment aborder les déserts
Sans risquer la moindre brûlure
Nous repartirons
Vers des coins de brume sauvage,
Des goélands s’assembleront
A nos pas de pauvres nomades
Tu n’as pas relevé les yeux
Tu ne sais même pas où tu t’en vas
Peu importe le lieu
Puisque tu y vas
Tu marches devant
Et je veux bien marcher derrière
Inutile de discuter
Pour savoir qui prendra la tête