Les paroles de la chanson
« Errer humanum est »
Hubert-Félix Thiéfaine
Hé! Mec.
Voici les photos de nos routes
Prises d’avion par nuit de brouillard
Dans ce vieux catalogue des doutes
Aux pages moisies par le hasard.
À toujours vouloir être ailleurs,
Pyromanes de nos têtes brûlées,
On confond les batt’ments du cœur
Avec nos diesels encrassés.
À toujours voir la paille plantée
Dans la narine de son voisin,
On oublie la poutre embusquée
Qui va nous tomber sur les reins
Et l’on pousse à fond les moteurs
À s’en faire péter la turbine.
C’est tellement classe d’être loser
Surtout les matins où ça winne.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Toujours plus loin, à fond la caisse,
Et toujours toujours plus d’ivresse.
Oh yes always on the road again man,
On the road again man.
Gauguin sans toile et sans pinceau
Revisité en Bardamu
Ou bien en Cortes ou Corto,
Aventuriers des graals perdus.
On fait Nankin-Ouagadougou
Pour apprendre le volapük
Et on se r’trouve comme kangourou
Dans un zoo qui prend les TUC.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Aplatis comme de vieilles pizzas
Lâchées d’un Soyouz en détresse,
On cherche une nova cognita
Avec un bar et d’la tendresse
Mais trop speedés pour les douceurs
On balance vite les p’tites frangines,
Pas prendre pour un courrier du cœur
Les pulsions des glandes endoctrines.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Toujours plus loin à fond la caisse,
Et toujours toujours plus d’ivresse.
Oh yes always on the road again man,
On the road again man...
Voici les photos de nos routes
Prises d’avion par nuit de brouillard
Dans ce vieux catalogue des doutes
Aux pages moisies par le hasard.
À toujours vouloir être ailleurs,
Pyromanes de nos têtes brûlées,
On confond les batt’ments du cœur
Avec nos diesels encrassés.
À toujours voir la paille plantée
Dans la narine de son voisin,
On oublie la poutre embusquée
Qui va nous tomber sur les reins
Et l’on pousse à fond les moteurs
À s’en faire péter la turbine.
C’est tellement classe d’être loser
Surtout les matins où ça winne.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Toujours plus loin, à fond la caisse,
Et toujours toujours plus d’ivresse.
Oh yes always on the road again man,
On the road again man.
Gauguin sans toile et sans pinceau
Revisité en Bardamu
Ou bien en Cortes ou Corto,
Aventuriers des graals perdus.
On fait Nankin-Ouagadougou
Pour apprendre le volapük
Et on se r’trouve comme kangourou
Dans un zoo qui prend les TUC.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Aplatis comme de vieilles pizzas
Lâchées d’un Soyouz en détresse,
On cherche une nova cognita
Avec un bar et d’la tendresse
Mais trop speedés pour les douceurs
On balance vite les p’tites frangines,
Pas prendre pour un courrier du cœur
Les pulsions des glandes endoctrines.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Toujours plus loin à fond la caisse,
Et toujours toujours plus d’ivresse.
Oh yes always on the road again man,
On the road again man...