Les paroles de la chanson
« Entre lyon et barcelone »
Nilda Fernández
Elle me passe son hamburger
Ça fait 12 francs 80
Elle me demande si je suis espagnol
Je lui demande à quoi ça se voit
Elle me dit : " c’est les pesetas
Dans votre porte-feuille "
Je sais pas où je suis
Ça c’est acquis
En tout cas j’sais que je suis
En train d’être entre deux trains
Entre Lyon et Barcelone
Elle ma passe mon hamburger
Y a trop de ketchup j’en ai peur
Elle me dit que c’est marrant
Ses parents sont de là-bas
Elle a bien failli s’y marier y a deux ans
Elle me dit : " mon père
Est mort d’un cancer "
Elle me dit : " ma mère
A élevé toute seule
Mes onze sœurs et mes frères "
Je lui rappelle ses vacances
Dans son fast food de Valence
Moi ça me fait rien comme ça
D’avoir rien de mieux à faire
Mais ça devrait arriver
Y a du ketchup qui a coulé dans ma bière
" salut! " y a quelqu’un qui passe
Au vu de son crâne c’est un bidasse
Il lui demande des nouvelles
Elle lui dit que ça l’inquiète
Depuis le temps qu’elle reçoit plus de lettres
Et elle m’explique
" je suis fiancée, à trois jours de son départ
Il devait s’engager
On s’est connu trop tard
Il s’ennuyait tellement
Qu’il est parti au Liban
Il est parti volontaire
Pour avoir l’air de faire la guerre "
Elle sort un carnet de photos
Par dessus la pile de plateaux :
" Ca c’est moi chez lui, ça c’est moi ici,
Ça c’est moi à Noël, ça c’est lui "
Je le vois bien
Jouer aux indiens
Et faire des mouvements de troupes
Dans les bordels de Beyrouth
Je me penche sur le comptoir
Deux bises et au revoir
Elle tend encore la joue
Puisque c’est trois chez nous
J’ai fini mon hamburger
Mon train part tout à l’heure
Y a pourtant quelque chose qui déconne
Entre Lyon et Barcelone
Hay algo que no funciona
Entre Lyon y Barcelona
Ça fait 12 francs 80
Elle me demande si je suis espagnol
Je lui demande à quoi ça se voit
Elle me dit : " c’est les pesetas
Dans votre porte-feuille "
Je sais pas où je suis
Ça c’est acquis
En tout cas j’sais que je suis
En train d’être entre deux trains
Entre Lyon et Barcelone
Elle ma passe mon hamburger
Y a trop de ketchup j’en ai peur
Elle me dit que c’est marrant
Ses parents sont de là-bas
Elle a bien failli s’y marier y a deux ans
Elle me dit : " mon père
Est mort d’un cancer "
Elle me dit : " ma mère
A élevé toute seule
Mes onze sœurs et mes frères "
Je lui rappelle ses vacances
Dans son fast food de Valence
Moi ça me fait rien comme ça
D’avoir rien de mieux à faire
Mais ça devrait arriver
Y a du ketchup qui a coulé dans ma bière
" salut! " y a quelqu’un qui passe
Au vu de son crâne c’est un bidasse
Il lui demande des nouvelles
Elle lui dit que ça l’inquiète
Depuis le temps qu’elle reçoit plus de lettres
Et elle m’explique
" je suis fiancée, à trois jours de son départ
Il devait s’engager
On s’est connu trop tard
Il s’ennuyait tellement
Qu’il est parti au Liban
Il est parti volontaire
Pour avoir l’air de faire la guerre "
Elle sort un carnet de photos
Par dessus la pile de plateaux :
" Ca c’est moi chez lui, ça c’est moi ici,
Ça c’est moi à Noël, ça c’est lui "
Je le vois bien
Jouer aux indiens
Et faire des mouvements de troupes
Dans les bordels de Beyrouth
Je me penche sur le comptoir
Deux bises et au revoir
Elle tend encore la joue
Puisque c’est trois chez nous
J’ai fini mon hamburger
Mon train part tout à l’heure
Y a pourtant quelque chose qui déconne
Entre Lyon et Barcelone
Hay algo que no funciona
Entre Lyon y Barcelona