Les paroles de la chanson
« Enquête préliminaire »
Nicolas Bacchus
{Elle:}
C’était un soir d’été, ébroué de soleil
Un comme on n’en fait plus, vraiment un autre monde
Il vendait des ice-creams aux clients des hôtels
Aux jeunettes dorées, mais moi, j’étais trop ronde
Un cornet de citron et ses lèvres groseille
Un petit pot de fraise, une œillade profonde
Puis, du bout de ma langue attirer ses prunelles
À plonger dans mes seins, à peine, une seconde
{Lui:}
Le mien ne vendait rien, mais c’était bien l’été
Enfin, je renaissais de mes nuits de carême
Lui, il était gourmand, un souffle d’affamé
Et le goût persistant du sel sur nos peaux blêmes
Et ses larmes rentrées, et ses cris effarés
Quand je mordais sa joue, quand je hurlais "Je t’aime!"
Et ses manières gauches, un peu désabusées
{Elle:}
Cela concorde bien, c’est peut-être le même
C’était un soir d’été, ça dura peu de temps
Il avait, paraît-il, une vie pas facile
Dans la poche : une femme, peut-être des enfants
Il valait mieux ne pas faire la difficile
{Lui:}
C’était bien en été, mais dans une autre ville
Et le prénom diverge, ce n’est pas évident
Celui que j’ai connu avait de si longs cils
Et il mettait pour jouir à peine trop de temps
Il m’appelait mon ange
{Elle:}
Il m’appelait mon ange
Notre enquête progresse
{Lui:}
il m’appelait Pacha
Trésor, Petit Panda
{Elle:}
Madame de Volanges,
Certains jours Albator,
{Lui:}
Moi, la nuit, Lolita
Un peu trop vaniteux,
{Elle:}
Un peu trop tête-en-l’air
Qui grave des serments
Et puis qui disparaît, cruel
{Lui:}
Indifférent
{Elle:}
Un côté monte-en-l’air
{Lui:}
Oui, mais quand il te prend
Il te perce à l’aimer
Quelle étrange rencontre qui aujourd’hui libère
Un fantôme entre nous
{Elle:}
Mais laissons-le passer
Qu’importe si c’est lui ou un autre ou son frère
Nous trouverons, je crois, de quoi nous consoler
Quel curieux hasard, qui ce soir donne chair
À ce vieux souvenir
{Lui:}
Mais laissons le passé
Qu’importe si c’est lui, abandonnons l’affaire
{Ensemble:}
Nous saurons, vous et moi, comment nous consoler!
C’était un soir d’été, ébroué de soleil
Un comme on n’en fait plus, vraiment un autre monde
Il vendait des ice-creams aux clients des hôtels
Aux jeunettes dorées, mais moi, j’étais trop ronde
Un cornet de citron et ses lèvres groseille
Un petit pot de fraise, une œillade profonde
Puis, du bout de ma langue attirer ses prunelles
À plonger dans mes seins, à peine, une seconde
{Lui:}
Le mien ne vendait rien, mais c’était bien l’été
Enfin, je renaissais de mes nuits de carême
Lui, il était gourmand, un souffle d’affamé
Et le goût persistant du sel sur nos peaux blêmes
Et ses larmes rentrées, et ses cris effarés
Quand je mordais sa joue, quand je hurlais "Je t’aime!"
Et ses manières gauches, un peu désabusées
{Elle:}
Cela concorde bien, c’est peut-être le même
C’était un soir d’été, ça dura peu de temps
Il avait, paraît-il, une vie pas facile
Dans la poche : une femme, peut-être des enfants
Il valait mieux ne pas faire la difficile
{Lui:}
C’était bien en été, mais dans une autre ville
Et le prénom diverge, ce n’est pas évident
Celui que j’ai connu avait de si longs cils
Et il mettait pour jouir à peine trop de temps
Il m’appelait mon ange
{Elle:}
Il m’appelait mon ange
Notre enquête progresse
{Lui:}
il m’appelait Pacha
Trésor, Petit Panda
{Elle:}
Madame de Volanges,
Certains jours Albator,
{Lui:}
Moi, la nuit, Lolita
Un peu trop vaniteux,
{Elle:}
Un peu trop tête-en-l’air
Qui grave des serments
Et puis qui disparaît, cruel
{Lui:}
Indifférent
{Elle:}
Un côté monte-en-l’air
{Lui:}
Oui, mais quand il te prend
Il te perce à l’aimer
Quelle étrange rencontre qui aujourd’hui libère
Un fantôme entre nous
{Elle:}
Mais laissons-le passer
Qu’importe si c’est lui ou un autre ou son frère
Nous trouverons, je crois, de quoi nous consoler
Quel curieux hasard, qui ce soir donne chair
À ce vieux souvenir
{Lui:}
Mais laissons le passé
Qu’importe si c’est lui, abandonnons l’affaire
{Ensemble:}
Nous saurons, vous et moi, comment nous consoler!